Pour la troisième vague de labellisation French Tech lancée par le Ministère de l’économie, Le Mans compte être de la partie. Pour ce nouvel appel à candidatures, le dossier manceau porte sur les nouvelles mobilités. Un choix dicté par la présence sur le territoire d’un tissu d’industriel lié à l’automobile et au ferroviaire ainsi qu’une filière numérique structurée. « C’est l’opportunité d’attirer de nouvelles sociétés dans le domaine de la mobilité. Des partenaires et des clients futurs pour l’industrie locale », souligne Eric Gérondeau, directeur des sites STMicroelectronics du Mans et de Rennes. L’entreprise d’électronique est en effet le parrain industriel du dossier French Tech sarthois, également soutenu par Le Mans Développement, la CCI et la Ruche numérique.
Soutien local
Pour les porteurs de la candidature, la thématique de la mobilité s’étend au-delà de l’automobile avec la prise en compte du secteur assurances avec la présence de MMA au Mans et de l’Institut du risque et de l’assurance. « Un métier impacté par les nouveaux usages. Mais il y aussi les problématiques de confort acoustique sur lesquelles travaillent plusieurs entreprises locales », poursuit Eric Gérondeau. Outre STMicroelectronics, des poids lourds du territoire comme Claas, Renault, MMA ou encore l’ACO apporte leur soutien au dossier manceau. « Nous voulons créer une dynamique au autour de la candidature du territoire. Pour cela, nous comptons sur les entreprises locales et les têtes de réseau en nous adressant un courrier de soutien. Libre à ces acteurs de s’impliquer ou non ensuite dans le projet », précise Jean-Marie Macouin, délégué général de Le Mans Développement. Une implication qui va de la participation au comité de pilotage de Le Mans Tech à la mise à disposition de moyens pour les start-up du territoire.
Attirer les start-up
Car la finalité de cette labellisation est en effet de créer un écosystème thématique et d’y fixer les talents en y incubant des start-up. Si Le Mans décroche le fameux label, celles-ci se verront octroyer des subventions pour assurer leur développement ainsi qu’un accès aux grands événements business internationaux. « Localement, nous prendrons nos responsabilités en mettant des moyens humaines et financiers pour animer Le Mans Tech », appuie Olivier Biencourt, vice-président de Le Mans Métropole, en charge du développement économique. En cas de succès de sa candidature, Le Mans pourrait ainsi se doter d’une cité de l’innovation. Un lieu dédié à l’incubation et à l’accélération de start-up, y compris positionnées hors des champs de la mobilité. Aucun budget n’a pour l’heure été communiqué pour ces différentes actions.
L’appel à candidature Frech Tech s’achève le 11 avril. La liste des dix lauréats sera connue fin juin.
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