Le siège régional de France 3 aujourd’hui implanté quartier Saint-Sever à Rouen devait s’installer sur les quais de la ville. Pourquoi le projet est-il remis en question ?
Cet hiver, nous avons découvert que RFF (Réseau ferré de France, Ndlr) avait mis à l’étude la possibilité de construire un passage souterrain près du pont Flaubert afin de faire passer la future ligne rapide Paris-Rouen-Le Havre entre la gare prévue rive gauche et la vallée sur les hauteurs de la rive droite. On ne peut pas faire comme si on ne savait pas !
Quelles sont vos options ?
Nous avons demandé à RFF d’affiner leur créneau de passage. Mais, il faut aussi mettre dans la balance que le train n’est pas encore passé… Et puis, est-ce que ce sera ce tracé ? Pour l’instant il n’est qu’une hypothèse. Mais, dans le cas où ce tracé serait retenu, nous demandons à pouvoir déplacer de quarante mètres la construction du hangar qui devrait nous accueillir, afin de ne pas être trop proche d’un tunnel qui pourrait générer de fortes vibrations. En même temps, nous discutons avec la mairie de Rouen pour voir si d’autres solutions sont envisageables. Une solution sur la rive gauche près du futur hôtel de la métropole est peut-être possible, mais rien n’est fait aujourd’hui.
Ce projet de nouveau siège, d’un montant de dix millions d’euros, est donc remis en question ?
Pour le moment, c’est stand-by. Mais, nous avons demandé à RFF de prendre une décision avant le changement de présidence à la tête de France Télévisions. Sinon, cela nous obligerait à repasser en conseil d’administration. Il y a donc un risque si le dossier traîne trop. Pour le moment, nous avons déjà pris quatre mois de retard. C’est d’autant plus dommage qu’en interne nous avions déjà travaillé sur la future station. C’était bien parti.
