Finistère : L’autocariste Ocelorn lance des lignes nationales
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Finistère : L’autocariste Ocelorn lance des lignes nationales

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L’autocariste, groupement de 14 PME de la pointe bretonne, se lance dans les lignes nationales sous la marque Starshipper. Alain Roué, le président d’Océlorn, a choisi de commencer par le trajet Brest-Bordeaux.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« C’est une nouvelle page du transport qui va s’ouvrir », prédit Alain Roué, P-dg du groupe de transports de car Ocelorn, qui regroupe 14 entreprises. Membre du réseau de PME Réunir, le groupe de Landivisiau va se lancer, sous la marque Starshipper, dans les lignes nationales de transport en car.

Pour démarrer, Alain Roué mise sur le voyage Brest-Bordeaux, soit par Nantes, soit par Rennes. « En TGV, on met 9h pour 180 € environ. En car, ce seront 9 heures de trajet pour 45 € ! ». Premier départ le 4 septembre. Le P-dg travaille depuis trois ans sur ce dossier mais a tout de même été surpris : « La libéralisation du transport est arrivée plus vite qu’on ne pensait. Il faut être les premiers »

Concurrencer le train et le covoiturage

« Il y a forcément un risque de perte de rentabilité. La grande inconnue reste les clients. Seront-ils au rendez-vous ? Cela marche en Angleterre avec 20 millions de passagers par an et en Allemagne avec 8-millions. Pourquoi pas en France ? », interroge le dirigeant. Quid du covoiturage, qui monte en puissance ? « Nous allons mettre des cars grand confort, avec WiFi, prises 220 volts, toilettes, soutes… En covoiturage, voyager avec un animal ou beaucoup de bagages reste très compliqué, estime Alain Roué. Et puis nous avons la sécurité et la formation pour nous. Nos chauffeurs sont des professionnels ! »

Embauches et croissance

Ocelorn pense aussi à d’autres lignes. « Mais on va d’abord consolider celle-là. Le chiffre d’affaires que l’on va réaliser est inconnu. Il faudra trouver la rentabilité et faire sa place sur le marché. »

L’embauche de 10 chauffeurs est prévue en cas de pérennisation et l’entreprise recevra un nouveau car en octobre. « On investit environ un million d’euros pour se lancer. »

Par ailleurs, l’entreprise étend son parking. « Nous avions 8.000 m² derrière le siège. Nos cars étaient vraiment à l’étroit. Il était temps de faire cette extension », explique le patron. Le groupe a grandi de façon constante depuis 20 ans :+5 à 10 % chaque année. « Sans bouleversement, indique Alain Roué. On a fait des croissances externes régulières. La dernière au début de l’été ».

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