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Finistère : La Financière d'Orion vise le milliard d'euros d'encours d'ici à 2020
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Finistère : La Financière d'Orion vise le milliard d'euros d'encours d'ici à 2020

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Après avoir finalisé le rachat du cabinet rennais Quintric & Associés, Emmanuel Angelier lève le voile sur les objectifs de la Financière d'Orion, la société de gestion de patrimoine qu'il a créé à Quimper en 2009 avec deux associés.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« Avec
le rachat de Quintric et Associés, notre groupe atteindra les 400 millions d'encours d'ici la fin de l'année», prévoit Emmanuel Angelier, qui a créé la Financière d'Orion en 2009 avec Hubert Chevé (qui va prendre les rênes du cabinet Quintric et Associés) et Manuel Parent.

Pourtant discrète à Quimper,
dans les locaux de l'ancienne Banque de France, la société quimpéroise emploie une douzaine de salariés et fourni en produits financiers un réseau de 42 cabinets indépendants, -en France et Outre-Mer -, et devient un acteur important du marché avec 56 millions d'euros collectés l'année dernière. Ses clients? « Principalement des PME/PMI et des professions libérales», détaille le président.




Volonté affichée de croissance externe

Mais la Financière d'Orion voit plus grand : « on vise le milliard d'euros d'encours d'ici cinq ans», confie Emmanuel Angelier. Un objectif ambitieux marqué par une volonté affichée de croissance externe en 2017. « Beaucoup de dirigeants de la génération de Monsieur Quintric se retrouvent dans la même situation que lui et cherchent un acquéreur », estime Emmanuel Angelier.

Pour financer ces acquisitions, la Financière d'Orion ne compte pas avoir recours à des partenaires institutionnels : « C'est le prix de notre indépendance capitalistique, qui trouve son corollaire dans notre indépendance de conseil », argumente celui qui affiche un chiffre d'affaires en hausse de 7% l'année dernière en Bretagne et vient d'ouvrir trois agences à Lille, Avignon et Nice. « Nous avons également un projet d'ouverture à Lyon», précise-t-il.




Un métier en mutation

« On pressent de gros mouvements de restructuration, de croissances et de regroupements sur le marché», analyse-t-il. « Le marché français a pris du retard mais, même si on ressent toujours une certaine "aversion au risque", les entrepreneurs ont de plus en plus besoin de conseil et privilégient la "filière courte", avec des structures capables de rassembler un conseiller en gestion de patrimoine, un notaire, un avocat et un expert-comptable autour de la même table », analyse-t-il.

Des évolutions dont il compte bien tirer parti : si le plan de développement de la Financière d'Orion prévoit 50% de croissance organique d'ici 2020, le reste est en effet prévu en croissance interne. La dernière assemblée générale du groupe a quant à elle vu un chiffre d'affaires de 5,8 millions d'euros (+37,5%), et un résultat net après impôts « supérieur au million d'euros».




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