En 2007, Ludovic Bretagne et Olivier Courbian étaient deux jeunes chefs d’entreprise qui venaient de se lancer dans la métallerie d’art en créant Créamétal au Teich. « Au départ, nous étions une entreprise artisanale, avec un seul salarié. Nous concevions des escaliers et des rambardes pour les particuliers plutôt haut de gamme. L’activité se développant nous avons déménagé à Mios, et nous nous sommes structurés. Nous avons créé un bureau d’études, un atelier de fabrication, un service commercial, précise Ludovic Bretagne. Depuis dix ans nous affichons une croissance à deux chiffres tous les ans. Peu à peu nous nous sommes même spécialisés sur le marché des escaliers et des verrières, très à la mode. »
Aujourd’hui la PME emploie 13 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 1,4 millions d'euros. « Cela nous convient parfaitement. Avec mon associé, nous souhaitons garder ce côté familial et rester en contact avec les clients, être à leur écoute, pouvoir suivre les chantiers. Le management, la gestion je considère que ce n’est pas le cœur de mon métier ni ce que j’ai envie de faire. Clairement être chef d’entreprise, c’est un métier et c’est assez différent d’être artisan. Être à la tête d’une PME, c’est aussi gérer de l’humain, apprendre à faire confiance, à déléguer, à former aussi ses collaborateurs. Aujourd’hui nous avons trouvé le bon équilibre et c’est très plaisant ».
À la Une du Journal des Entreprises il y a dix ans, Créamétal a depuis vécu un long fleuve tranquille. Ludovic Bretagne et Olivier Courbian ont fait grandir leur entreprise tout en gardant un côté familial qui leur est cher.
