France
Covid : pour le moment, seules les discothèques trinquent
France # Santé

Covid : pour le moment, seules les discothèques trinquent

S'abonner

Hormis les boîtes de nuit priées de fermer leurs portes, les entreprises échappent aux restrictions sanitaires. Pour le moment. Car le spectre d’un nouveau tour de vis plane déjà…

Les discothèques devront fermer leurs portes à compter de ce vendredi 10 décembre — Photo : Le Monseigneur Bordeaux

Pas de révolution, mais un renforcement des mesures déjà en place. Alors que la situation sanitaire continue de se dégrader en France et que la cinquième vague prend de l’ampleur, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le Covid à l’issue du conseil de Défense. Les entreprises sont finalement assez peu touchées par ce nouveau tour de vis.

Marchés de Noël encadrés

Le premier ministre n’a annoncé ni confinement, ni couvre-feu, ni mise en place de nouvelles jauges dans les lieux accueillant du public. Les événements culturels et commerciaux, comme les marchés de Noël, pourront donc se dérouler presque comme d’habitude. Le port du masque sera obligatoire et la restauration va être strictement encadrée. "Les événements festifs comme la fête des Lumières, les marchés de Noël ou les congrès, nous ne décidons pas leur interdiction", indique Jean Castex. "Mais vous ne pourrez plus boire un coup, manger quelques choses à l’issue. À l’extérieur, dans les zones de restauration, il faut des règles strictes. Si ce n’est pas possible, ces activités de restauration pourront être interdites", ajoute le Premier ministre.

Les discothèques ferment

Si les entreprises s’en tirent plutôt à bon compte, une exception toutefois : les discothèques. Celles-ci devront fermer leurs portes à compter de ce vendredi 10 décembre et ce, pour une durée de quatre semaines. Du fait de leur fermeture administrative, ces entreprises bénéficieront d’une aide financière de l’État. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est chargé d’engager ce mardi 7 décembre des concertations avec les professionnels du secteur sur les conditions de cet accompagnement.

Télétravail : une semaine de sursis

Au niveau du télétravail, là encore pas de chamboulement dans l’immédiat. Le Premier ministre laisse toujours la main aux entreprises. Aucune nouvelle obligation, mais une recommandation. Celle de parvenir à deux à trois jours de télétravail par semaine, "sous réserve des contraintes liées à l’organisation du travail et à la situation des salariés", a indiqué Jean Castex. Mais le Premier ministre menace déjà : si les entreprises ne jouent pas suffisamment le jeu du travail à distance, la recommandation pourrait devenir une obligation. Un point devrait être réalisé dans une semaine à ce sujet pour déterminer si cette relative trêve de Noël sera maintenue.

France # Santé