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Bretagne : Les crêpes Whaou investissent dans de nouvelles lignes de production
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Bretagne : Les crêpes Whaou investissent dans de nouvelles lignes de production

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Basée à Plouédern depuis 1993, l’usine de crêpes Whaou va une nouvelle fois s’agrandir : fin 2017, 2.500 m² supplémentaires devraient jouxter le site actuel, permettant de produire plus de crêpes fourrées aux parfums toujours différents.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Début 2016, l’entreprise Christian Faure, bien plus connue sous le nom de son produit fétiche, la crêpe Whaou, annonçait la construction d’une extension de 2.500m² à quelques centaines de mètres de son usine actuelle.
«Nous avons acheté un terrain de trois hectares avec, à terme, la volonté de faire de cette extension une seconde usine. À l’achèvement des travaux, fin 2017, elle comprendra six lignes automatisées supplémentaires», précise Christian Faure, à la tête de l’entreprise depuis ses débuts, en 1981.

Un produit rentré dans les classiques
L’ambition? Évidemment, prendre de plus en plus de parts sur le marché de la crêpe fourrée, en France comme à l’export, dans le domaine immense du goûter pour enfant. Ce n’est pas la première extension de l’usine Whaou: depuis son installation à Plouédern, en 1988, l’ensemble est passé de 3.000m² à 9.000m² de surface, et dispose actuellement de 31 lignes automatisées qui produisent 12.000 tonnes de crêpes par an. Actuellement, sept de ces lignes sont vouées à la deuxième activité de l’usine: la crêpe nature, qui représente 20% du chiffre d’affaires de l’entreprise. C’est d’ailleurs par là que tout a commencé.
«Notre principal fonds de commerce, c’est le fond de rayons des grandes surfaces: la crêpe Whaou s’est installée hors des promotions et des têtes de gondole, en devenant par la même occasion un classique des placards et des cartables». En France, en Angleterre, et même en Australie, où les crêpes sont acheminées congelées par la voie des mers, l’export représente près de 15% de l’activité de l’usine Whaou.

Toujours de nouveaux produits
Un brin d’improvisation, de l’imagination, un solide sens de l’adaptation, et beaucoup de passion: Christian Faure mange peut-être un peu moins de crêpes qu’avant, mais continue à enregistrer chaque année une progression régulière de 8 à 10%, et des effectifs toujours en hausse. Cette nouvelle extension devrait d’ailleurs permettre de mener de nouvelles embauches et d’étoffer l’équipe des 155 CDI qui œuvrent au succès de la petite crêpe fourrée.
Autre stratégie qui semble faire le succès de la marque: en plus de préférer lait et œufs frais aux traditionnelles poudres industrielles pour concocter la pâte à crêpes, Whaou propose très régulièrement de nouvelles recettes de fourrages. En avril 2016, la crêpe choco noisettes et céréales croustillantes devrait débarquer dans les rayons, aux côtés de la petite nouvelle caramel et céréales croustillantes… Qui détrôneront peut-être l’incontournable de la marque, la tout chocolat.

«On a commencé petit»
Sans diplôme mais avec quelques années d’études dans l’hôtellerie-restauration, Christian Faure est d’abord passé par un bateau de croisière puis des années de service en restauration et même l’ouverture de ses propres crêperies dégustation, avant de se lancer dans la crêpe industrielle.

En 1981, La crêpe nature de Landerneau, qui a la particularité d’être pliée en deux, est née… Il faudra attendre 1988 pour voir apparaître, après des mois de recherche et de développement, la forme, le fourrage et le nom de marque de l’actuelle crêpe Whaou. Rachetée en 1993 par le groupe Norac, - qui devrait à nouveau racheter Goûter magiques, la maison mère de Whaou à la holding Galapagos, (lire ci-dessous)-, l’entreprise s’est ensuite considérablement développée, et ne cesse de s’agrandir.

Crêpes Whaou
(Plouédern)
DG: Christian Faure
155 salariés
42 millions d’euros
de chiffre d’affaires
02 98 20 94 60
www.whaou.com

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Goûters Magiques : de Galapagos à Norac
Galapagos (1.000 salariés, 240 millons d'euros de chiffre d'affaires) vient de débuter des discussions avec son partenaire au capital, le Rennais Norac, pour lui céder la majorité de ses parts dans leur coentreprise Goûters Magiques (500 salariés, 140 millions d'euros de chiffre d'affaires). « C'est un deal d'actionnaires conforme aux dispositions prises lors de la création de ce petit groupe industriel breton, précise Christian Tacquard, P-dg de Galapagos. Basée à Locminé, Goûters Magiques est née en 2007. La société de pâtisserie industrielle porte les marques Gaillard pâtissier et Le Ster à Locminé (29), Whaou! à Plouedern (29) et Armor Délices à Saint-Agathon (22).

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