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Brest : EMR : « Il faut investir car sinon, il ne se passera rien : »
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Brest : EMR : « Il faut investir car sinon, il ne se passera rien : »

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Présent pour le salon Safer Seas qui tient actuellement à Brest, Thomas du Payrat, directeur adjoint d’Odyssée développement, bureau d’études indépendant spécialisé dans la mer et basé à La Rochelle, a évoqué la croissance bleue et les opportunités de développement sur les nouveaux marchés comme les EMR, notamment pour Brest.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Présent pour le salon Safer Seas qui se déroule cette semaine à Brest, Thomas du Payrat, directeur adjoint d’Odyssée développement, bureau d’études indépendant spécialisé dans la mer et basé à La Rochelle, a évoqué la croissance bleue et les opportunités de développement sur les nouveaux marchés comme les EMR, notamment pour Brest. « Pour savoir combien d’emplois vont générer les énergies marines renouvelables à Brest, il faudrait une boule de cristal. Il faut de toute façon investir car sinon, on est sûr qu’il ne se passera rien. Nantes-Saint-Nazaire ont pris le problème à bras le corps en construisant des plateformes. Cherbourg a réalisé aussi des programmes d’investissement. Eux se positionnent donc sur de l’éolien posé. Ils sont en avance mais ça ne veut pas dire que chaque port ne pourra pas avoir sa spécialisation malgré la concurrence, avec l’éolien flottant, les hydroliennes, l’énergie des vagues… Brest n’est pas positionné sur les premiers appels d’offres qui ont été lancés, mais peut-être sur le quatrième, le cinquième, etc. En France, on n’en est encore qu’au début de l’éolien posé. »

« La question est plutôt est-ce que ces emplois seront pérennes et bénéficieront-ils à des travailleurs locaux ? Il faut pour cela adapter l’offre de formation afin qu’elle corresponde aux besoins futurs. Agefor-PME Bretagne (financeur et conseil pour la formation professionnelle des PME, NDLR) travaille justement le sujet avec une étude sur l’emploi maritime dans la Région. Brest a de toute façon une situation géographique exceptionnelle. Le Fromveur sera toujours plus près d’ici que de Cherbourg ! Cependant, c’est une illusion de penser qu’on pourra faire du bretono-breton ou même du franco-français. Les EMR ont une telle ampleur qu’il faut de la coopération, au moins au niveau européenne, et utiliser des technologies d’autres pays. »

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