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Bordeaux : La plateforme collaborative Demooz lève 800.000 euros
Bordeaux # Levée de fonds

Bordeaux : La plateforme collaborative Demooz lève 800.000 euros

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Créée en 2013 à Bordeaux, la plateforme Demooz, qui permet aux acheteurs de tester des produits chez les particuliers, annonce avoir levé 800.000 euros. Bpifrance, Side Capital et l'entreprise ZTP font parties du tour de table. Jusqu'à aujourd'hui, elle s'était développée essentiellement sur des fonds propres.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Montre connectée, casque de réalité virtuelle, téléphone mobile… Pas toujours facile d’évaluer un objet entre deux rayons d’un magasin. Encore moins sur Internet. Tester un produit en conditions réelles avant de l'acheter, échanger avec son propriétaire et se faire son propre avis,
c'est le service que propose le site Demooz. Créée en 2013 à Bordeaux, la start-up vient de lever 800.000 euros auprès de l’entreprise ZTP, Side Capital et Bpifrance.
« Nous avons levé des fonds afin d’accélérer notre croissance sur plusieurs plan simultanément : expansion des features (fonctionnalités, NDLR) produits pour nos membres et nos clients, développement de l’activité commerciale en France et à l’étranger, écrit, dans un communiqué, le co-fondateur de
Demooz Geoffrey Vidal. Le dirigeant, qui a créé l'entreprise avec son père, Régis Vidal, espère
« devenir le référent en matière de showrooming (1) en Europe d’ici 2018 ».




Google, Dyson... parmi les marques partenaires



Egalement implantée à Toulouse et Paris, la start-up fait fonctionner sa plateforme dans toute la France grâce aux membres, appelés les « demoozers ». Ils sont actuellement plus de 45.000, estime la TPE. Si le service est gratuit pour les particuliers, côté modèle économique, il faut plutôt regarder vers les partenaires. Demooz s’appuie aujourd’hui sur « 20 marques partenaires » telles que Google, Dyson, Magimix ou encore HTC.
« On travaille en direct avec des marques. Contre un forfait, on recrute pour elles des ambassadeurs et on ouvre des showrooms privés chez les utilisateurs,
détaillait, il y a un an, Geoffrey Vidal au site Numérama.
Ainsi, ce sont les marques qui paient et non les utilisateurs et tout le monde est content : la marque déploie des showrooms partout en France, les ambassadeurs reçoivent des produits gratuitement en prêt. »


Hormis une levée de fonds de 210.000 euros (Conseil régional d'Aquitaine, Réseau Entreprendre Aquitaine, Bpifrance) en 2015, la start-up bordelaise s’était développée jusqu’à aujourd’hui sur des fonds propres.




(1) C’est la pratique du consommateur qui consiste à se rendre chez un commerçant qui a pignon sur rue pour évaluer physiquement un produit qu'il achètera éventuellement en ligne.

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