Whoog vient d’intégrer la cinquième promotion de l’accélérateur OrangeFab. C’est la deuxième start-up azuréenne, après Lucie Labs, à rejoindre le programme de trois mois proposé par l’opérateur. De quoi booster la solution de gestion de l’imprévu développée par la start-up sophipolitaine.
En effet, Whoog s’attaque aux problématiques RH liées à un accroissement de l’activité ou à l’absentéisme en proposant une solution de gestion des remplacements ou des missions non planifiées sur la base du volontariat des salariés. Une offre qui fait mouche auprès des établissements de santé, à tel point que la société a dû lever 600 K€ en 2015 auprès des fonds BA06 et Phytrust Impact Investor afin de se structurer et doubler ses effectifs (de 5 à 10 personnes) pour absorber la demande. Résultat, Whoog a, en un an, multiplié par 10 son chiffre d’affaires (non communiqué), son nombre de clients et d’utilisateurs.
« Nous sommes sur une bonne traction », confirme son dirigeant Guerric Faure. Après deux ans de commercialisation, 54 sites - publics et privés - équipés (plus de 80 d’ici à la fin 2016) dont les CHU de Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Toulon, Montpellier et Arras, représentant quelque 60.000 salariés, Whoog profite d’une notoriété grandissante. Et le startupper de rappeler : « Notre solution a vocation à réduire le recours à l’intérim en optimisant les remplacements. » Ce qui la rend, de fait, « attractive pour tous les établissements de santé, et plus largement tous les secteurs, faisant appel à des intérimaires ». D’où l’intérêt de plus en plus marqué d’autres marchés pour la solution azuréenne, dont notamment celui du retail qui doit faire face à la problématique du travail du dimanche basé, rappelons-le, sur le volontariat.
