Agroalimentaire : Les principaux investissements
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Agroalimentaire : Les principaux investissements

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Filiales de groupes mondiaux, coopératives, ETI et PME familiales : l’industrie agroalimentaire est puissante dans l’Ouest et ne manque pas de projets.
— Photo : Le Journal des Entreprises





BN. La biscuiterie nantaise retrouve le sourire

Tout comme son célèbre biscuit fourré, la BN affiche aujourd’hui un grand sourire. Après avoir traversé un trou d’air au cours des années 2000, cette biscuiterie nantaise fondée à la fin du 19e siècle a retrouvé de l’appétit pour la croissance. Cherchant de nouveau à accroître ses capacités de production, la biscuiterie, qui appartient depuis la fin de l’année dernière au groupe agroalimentaire turc Yildiz (50.000 salariés), s’apprête à investir onze millions d’euros dans son usine de Vertou, où évoluent 430 salariés. L’investissement doit permettre d’augmenter de 40 % la production du « Mini BN ». Les ventes du petit frère du Choco BN sont en effet en très forte augmentation. Du coup, Tony Garofalo, le directeur de l’usine BN, entend dépasser la barre des 30.000 tonnes de biscuits produits par an. C’est 50% de plus qu’en 2006.






Difagri. Nouvelle usine de 5.000 m²

À Saint-Hilaire-de-Loulay (Vendée), l’industriel spécialisé dans la nutrition animale Difagri prévoit de déménager à l’automne 2016, dans un nouveau site de 4.800 m² doté d’une tour de 30 mètres de haut. La PME (21 salariés, 8,7 millions d’euros de CA) va investir six millions d’euros. Profitable, Difagri vise la barre des 12 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici cinq ans. Des recrutements ont débuté. Présidée par Philippe Gauthier, Difagri fabrique des spécialités nutritionnelles destinées à renforcer les défenses immunitaires ou à combler les carences des animaux d’élevage (à base notamment de minéraux et de vitamines).






Europe Snacks. 15 millions investis

Le fabricant vendéen de gâteaux apéritifs (350 salariés, 93 millions d’euros de chiffre d’affaires) investit 15 millions d’euros sur 2015 et 2016 dans une extension de 6.000 m² de son usine de Saint-Denis-la Chevasse. Détenue par le fonds français Apax Partners, l’entreprise ambitionne de doubler ses capacités de production de tuiles (biscuits façon Pringles), pour les porter à 100 millions de tubes par an. Parallèlement, elle a récemment construit une nouvelle usine de 2.000 m² à La Séguinière (Maine-et-Loire). Opérationnelle depuis juin, cette unité est consacrée à une nouvelle activité de fabrication de snacks (de type Pop chips) pour des marques de distributeurs. Un premier contrat vient d’être passé avec Leclerc. Son patron, Christophe Fenart, table sur une croissance à deux chiffres pour Europe Snacks.






Terrena. 180 millions dans la viande

Terrena va investir 180 millions dans son pôle viande où évoluent 6.800 de ses 12.000 salariés. Côté volaille, presque toutes les quatorze usines de Gastronome bénéficieront de 80 millions d’euros d’investissement, afin d’accroître leurs performances industrielles. Même objectif recherché pour les 100 millions d’euros qui vont être injectés dans les 16 usines d’Elivia, numéro deux français de la viande. Trois sites sont notamment ciblés : Le Lion-d’Angers (49), Villers-Bocage (14) et Bougé-Chambalud (38).






Terrena. 100 millions pour les céréales

Terrena, le groupe coopératif agricole d’Ancenis (12.000 salariés), est en train d’investir 100 millions d’euros sur dix ans pour l’activité grandes cultures. 47 millions d’euros seront utilisés pour créer de nouvelles capacités de stockage et de réception, notamment pour agrandir le silo d’Abbaretz en Loire-Atlantique. 53 millions serviront à la rénovation des sites actuels.






Tipiak. Les bouchées doubles

Dans les trois ans, le groupe agroalimentaire nantais Tipiak va injecter 40 millions d’euros dans ses sept usines, toutes situées dans l’Ouest de la France. Cette enveloppe, supérieure de près de moitié à l’investissement moyen du groupe, va permettre de gagner en compétitivité et d’accroître les capacités de production. Employant 1.200 salariés, Tipiak affiche en effet 6% de croissance en 2014.






Min de Nantes. Déménagement en 2018
En 2018, le Min de Nantes, deuxième marché d'intérêt national de France après Rungis, va déménager de l’île de Nantes au parc Océane Nord à Rezé. Le transfert concerne la centaine d'entreprises du Min et leurs 1.200 salariés. Ce départ s'inscrit dans le cadre de l'urbanisation de l'île de Nantes, qui comprend, à l'horizon 2020-2025, le regroupement du CHU sur ce site






Olmix. 40 emplois grâce aux algues ?

Une unité de valorisation d’algues verra progressivement le jour en 2016 du côté de Saint-Hilaire-de-Riez. Porté par la PME morbihannaise Olmix (600 salariés) que dirige Hervé Balusson, le projet devrait créer une quarantaine d’emplois en Vendée. Dans l’unité de traitement des algues, mais aussi sur mer. Les marins vendéens de Thomsea assureront en effet la collecte des algues. Olmix transforme ces produits de la mer en additifs et compléments alimentaires pour la santé ou la nutrition animale.






Edde. Une laiterie éco-responsable

21 producteurs de lait emmenés par Fabrice Hegron se sont regroupés pour investir huit millions d’euros dans la construction d’une laiterie éco-responsable à Remouillé. En 2016, 10 millions de litres de lait (22 à terme) seront transformés et commercialisés sous la marque Edde (En Direct Des Eleveurs) auprès des collectivités et de la grande distribution.






Biscuiterie Saint-Michel. Une usine de 15.000 m²

La biscuiterie transfère progressivement ses 200 salariés de son usine de Saint-Michel-Chef-Chef, où elle est présente depuis 1920, vers un bâtiment de 15.000 m² situé à moins de cinq kilomètres, à Saint-Père-en-Retz.




Cargill. De l’huile dans les rouages


Produisant de l’huile alimentaire, Cargill va investir chaque année entre 4 et 5 millions d’euros pour développer ses usines nazairiennes, qui emploient 160 salariés.

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