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Une saison 2017 positive pour les paquebots
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Une saison 2017 positive pour les paquebots

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La saison 2017 pour les escales de paquebots de croisière a été meilleure que l'an dernier au port de Brest. Si le nombre de paquebots venus faire escale à la pointe Finistère n'a pas évolué (14), le nombre de passagers à quant à lui presque doublé par rapport à la saison précédente, avec près de 12.000 passagers comptabilisés.

— Photo : Norwegian Getaway

Avec le départ du paquebot allemand Europa cette semaine, c'est la saison 2017 des croisières qui s'est terminée au port de Brest, géré par la CCIMBO. 14 navires sont venus y faire escale, dont certains de forte capacité. « Une bonne saison qui s'ajoute aux cinq années de suite où cela marche bien » se félicite Olivier Henne, en charge du développement et de la communication pour l'office de tourisme de Brest.

Vitesse de croisière

Au total, ce sont près de 11.800 passagers qui sont venus faire escale à Brest, dont le tiers a profité de l'occasion pour partir visiter les alentours en excursions (Quimper, Concarneau, Pont-Aven, Locronan, enclos paroissiaux), les autres restant à bord ou visitant Brest (son château, sa tour Tanguy mais aussi, nouveauté, ses Ateliers des Capucins).
L'an passé, le nombre de passagers avait diminué de 30% par rapport à 2015: ils étaient venus à bord de navires plus petits mais pour des croisières plus luxueuses. L'année 2017 signe donc un retour à la normale, en comparaison des dernières années.

Une escale à près de 4.000 passagers

Avec l'escale du Norwegian Getaway - navire de la compagnie Norwegian Cruise Line qui arrivait de Miami - la calculatrice a chauffé: 3.783 passagers et 1.680 membres d'équipages ont fait escale à Brest début mai. Une escale composée en très grande majorité de touristes américains et qui représente à elle seule le tiers du nombre de passagers sur l'année.

Américains, Allemands, Britanniques...

Cette année, les USA sont donc les mieux représentés quant à l'origine des visiteurs, doublant les Allemands, longtemps majoritaires car venant eux aussi à bord de navires de forte capacité. Ces même navires qui avaient manqué l'an dernier à Brest. En dehors des croisières, les visiteurs d'outre-Rhin apprécient toujours la pointe bretonne: « Les Allemands répondent toujours présents et sont encore nos premiers visiteurs. Viennent ensuite les Anglais et les Espagnols. Et aussi les Belges, qui viennent de plus en plus» ajoute Olivier Henne.

Un effet Brexit ?

La Brittany Ferries accusant légèrement le coup par rapport à l'annonce du Brexit, qu'en est-il des croisiéristes Britanniques? « C'est très dur à quantifier pour l'heure, résume Olivier Henne, cette clientèle traditionnelle étant déjà en baisse dans notre région depuis quelques années déjà. Nous n'avons sans doute pas mis les moyens pour communiquer auprès d'elle. C'est un véritable enjeu pour les années à venir ».

Retombées économique : patience

Si l'on se réfère aux estimations de l'an passé, un passager dépense en moyenne 100 € lors d'une escale brestoise. Soit des retombées économiques pour le territoire de l'ordre d'1,2 millions d'euros. Mais ces chiffres devront être corroborés, d'ici au printemps 2018, par une enquête de l'ADEUPa (agence d'urbanisme de Brest métropole) faite auprès des acteurs du tourisme. Quant à l'agenda des escales 2018, là aussi, il faudra faire preuve de patience jusqu'au printemps.

Quoi qu'il en soit, la destination brestoise, avec son port en eau profonde permettant d'accueillir les plus grands paquebots, continue sur une bonne lancée, en rêvant de revenir aux belles années 2009 et 2010 qui avaient vu respectivement 27.000 et 34.000 croisiéristes passer par la cité du Ponant.

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