Un mois avec Jacques Verlingue

Un mois avec Jacques Verlingue

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Président directeur général Groupe Verlingue À Quimper Parcours Né le 20 décembre 1953 À la tête du groupe depuis 1994.
— Photo : Le Journal des Entreprises

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inancement de la protection sociale.

Nous manquons de visibilité sur le financement des retraites et du déficit de la sécurité sociale. Or nous constatons que la tendance lourde est le transfert d'une plus grande partie des financements à la charge des entreprises. Les coûts vont augmenter inexorablement. Je pense que les chefs d'entreprises doivent s'intéresser dès aujourd'hui à ces sujets afin de comprendre les enjeux et ne pas être réduits au simple rôle de payeurs.»




Attractivité du territoire et éducation.

«C'est un sujet de fond. Selon une projection de l'Insee, d'ici à 2040, la population de la France aura augmenté de 15%. Celle du grand Ouest, entre 24 et 28%! Nous sommes dans une région extrêmement attractive: c'est une chance pour notre territoire. Et dans les critères de cette attractivité, il y a la qualité du système d'éducation. À l'heure où le système français est jugé moyen, au 22e rang mondial, loin derrière les pays asiatiques*, la Bretagne est l'une des terres où il y a le plus de diplômés (90,4% de réussite au bac en 2009, 2e juste derrière les Pays de la Loire). La France s'enfonce dans le classement Pisa mais en Bretagne, on reste toujours dans le domaine de l'excellence.»




Le livre ?Si on faisait confiance aux entrepreneurs? de Xavier Fontanet, président d'Essilor.

«C'est un credo d'entrepreneur et mon livre de chevet du moment. Le message est d'un très grand optimisme et l'ouvrage, qui valorise ce qui est réalisé dans les entreprises est différent de ce qu'on peut lire ou entendre au quotidien. Si je devais en extraire juste une phrase, ce serait celle-ci, au sujet d'Essilor: «Sommes-nous une exception ou beaucoup de choses vont bien et on ne parle que de ce qui ne va pas?» Je suis d'accord, on ne parle pas assez des trains qui arrivent à l'heure! Je souhaiterais qu'on porte plus de messages d'optimisme et d'esprit entreprendre.»

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Étude Pisa de l'OCDE auprès de jeunes âgés de 15 ans