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Sportrizer met en relation sportifs et pro des loisirs nature
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Sportrizer met en relation sportifs et pro des loisirs nature

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Lancé mi-décembre, la plateforme Sportrizer.com fait l’intermédiaire entre les particuliers et les professionnels des loisirs de plein air en vendant des places en ligne pour des cours incomplets.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Ils sont trois. Tom Marsal, Fabien Herlédan et Mathieu Romeuf se sont rencontrés à la cantine numérique de Quimper. Le premier, président de la start-up, a cinq ans d’expérience de vente dans un magasin de surf. Il a aussi travaillé en banque en alternance et monté une entreprise de construction écologique avec sa mère. Le second est un designer indépendant.

Quant au troisième, après plusieurs années comme chef de projet dans une agence de communication à Paris, il a décidé de s’installer en Bretagne en 2012 et travaille depuis en freelance. Ces derniers portent le titre de directeur général. « J’avais cette idée d’aider les professionnels des loisirs de plein air à compléter leurs cours », indique Tom Marsal. À partir de cette idée, ils créent Sportrizer en mai-2016.

Simplicité pour les professionnels

« Pour qu’un cours (surf, kite surf, saut en parachute,¬etc.) soit rentable, il faut un minimum de personnes. Sachant qu’il y a aussi un maximum que le moniteur peut gérer. D’où l’idée d’aider les professionnels à trouver des clients de dernières minutes », explique le président.

La start-up vient de mettre en ligne son site. Une plateforme où sont référencées toutes les offres d’activités extérieures bretonnes. « On fait le choix de référencer tout le monde. Ensuite, on ira les voir pour savoir s’ils veulent travailler avec nous. On va leur offrir une billetterie en ligne très simple d’utilisation. Ils rentreront leurs disponibilités sur le site, avec ou sans réductions. » Les clients pourront ainsi payer en ligne et recevoir le lieu et heure de rendez-vous par mail ou SMS. Le dirigeant ou le moniteur reçoit la demande par SMS également pour validation.

« L’important est que ce soit très simple pour les pros car ces entreprises sont de petites structures. Ils n’ont pas de temps à perdre », note Tom Marsal. Le site permet aussi de massifier les flux de clients potentiels et l’achat en ligne de vendre à n’importe quel moment. « Les petites structures peuvent aussi gagner en visibilité. »

Levée de fonds en 2017 ou début 2018

« L’utilisation du site est gratuite pour les clients et il n’y a pas d’abonnement pour les pros. On est parti sur un business model de commission de 10 % sur les places vendues. Cela permet de ne pas étouffer les petites structures. À nous d’être performants. » Et le créateur est plutôt confiant. « On a déjà des demandes de professionnels. Le bouche à oreille marche très bien, alors même que la phase de démarchage n’a pas encore commencé. »

Sportrizer, accompagnée par la technopole de Quimper, mise sur 56 000 euros de chiffre d’affaires en première année. Mais surtout envisage une levée de fonds après cette première saison. « Si on valide notre modèle, on ira chercher des fonds pour déployer Sportrizer nationalement. Des investisseurs regardent déjà ce que l’on fait. Je suis un compétiteur. Des start-ups similaires ont levé 500 à 600 000 euros. On veut faire mieux ! », sourit Tom Marsal.

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