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Rêves de Mer surfe sur la vague des séminaires d'entreprises
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Rêves de Mer surfe sur la vague des séminaires d'entreprises

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Villages vacances, centres de glisse, classes de mer, gîtes et chalets, événementiel... En un peu moins de 40 ans, le petit club de char à voile Kermor-B3 créé par quatre copains à Plounéour-Trez, a donné naissance à Rêves de Mer : un groupe structuré et diversifié qui souhaite peser davantage dans le secteur des séminaires d'entreprises.

Rêves de Mer accueille chaque année des séminaires d'entreprises dans ces nombreux centres d'hébergements situés sur les côtes bretonnes et de Vendée — Photo : © Rêves de Mer

L’histoire commence en 1982, sur les plages de Plounéour-Trez, quand quatre amis décident de créer leur club de char à voile : Kermor B3. Huit ans plus tard, leur école est ouverte à l’année. En 1998, ils rachètent leur premier hébergement, tout proche, afin d’accueillir des classes de mer. Le début d’une vaste expansion qui dure depuis 38 ans, sous la houlette de Louis-René Bénéat, DG et seul des quatre fondateurs toujours à bord. Santec, Saint-Pol-de-Léon, Île-de-Batz, Pleumeur-Bodou, Quiberon, Pléneuf-Val-André… Aujourd’hui, Rêves de Mer est une SAS adossée à une association qui exploite onze centres d’hébergements et six centres de glisse situés le long des côtes bretonnes et sur l’Île d’Yeu, et accueille chaque année plus de 100 000 nuitées dans ses quelque 1 500 lits.

« Maintenir une activité économique sur nos communes rurales »

L’activité est déclinée en quatre pôles : événementiel, cottage (séjours pour les particuliers et les groupes de moins de vingt personnes), éducation et glisse. De quoi occuper 50 salariés à l’année et 150 en pleine saison, soit l’équivalent de 75 équivalents temps plein, et réaliser un chiffre d’affaires annuel de 5,50 M€, en croissance de 10 % chaque année. « Nous sommes devenus le plus gros acteur indépendant du tourisme social et éducatif en Bretagne », se félicite ainsi Pascal Goulaouic, le président de Rêves de Mer. Ancien expert-comptable, il est par ailleurs maire de Plounéour-Trez et conseiller départemental. Des fonctions qui alimentent sa fibre entrepreneuriale : « En tant qu’élu, il est indispensable de chercher à maintenir une activité économique sur nos communes rurales », estime-t-il.

Pieds dans l’eau et vues imprenables

Pour mailler au mieux le territoire, Rêves de Mer rachète ainsi régulièrement d’anciennes écoles, des colonies de vacances ou encore des châteaux. Toujours les pieds dans l’eau et avec des vues imprenables, à l’image du Village du Port et de la résidence de l’Amirauté, rachetés l’année dernière à l’Île d’Yeu. Le groupe investit également chaque année entre 250 000 et 350 000 euros. Voire plus, à l’image des derniers investissements en date : 1,10 million d’euros pour la rénovation du village vacances de l’Île de Batz en 2018, ou encore 900 000 € l’année dernière pour celle du pavillon du Château de Kersaliou à Saint-Pol-de-Léon. Cette année, c’est le siège qui bénéficiera d’un coup de neuf, pour un investissement de 400 000 euros.

Développement des séminaires hors saisons

« Pour continuer à nous développer, nous misons notamment sur les séminaires d’entreprises », confie Martin Vernier, directeur commercial du groupe. « Nos équipes sont polyvalentes, et nous pouvons proposer des formules à la carte sur la plupart de nos établissements avec des tarifs à partir de 74 € par personne en pension complète ». Team-building, murder-parties, sorties en kayak ou en voilier, construction de radeaux, ateliers cuisine… « Certains de nos centres, comme celui de l’Île de Batz, accueillent jusqu’à deux séminaires par semaine entre mai et juin. L’activité se porte aussi bien entre septembre et octobre, et nous avons également de plus en plus de demandes entre février et mars », détaille-t-il. En cumulant cette activité avec les trois autres, Rêves de Mer s’est fixé pour objectif d’atteindre les 8 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2024.

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