Arrivée à Brest en 2014, l’école d’ingénieurs Cesi a déménagé dans de nouveaux locaux, plus grands (1 450 m²) zone de Prat-pip à Guipavas. Installée à Brest Business School depuis 2017, l’école a grandi. Elle était à l’étroit et avait besoin de trouver des locaux en attendant un emménagement définitif dans 4 000 m² en septembre 2025. Le Cesi intégrera en effet le futur bâtiment de Sup’Ifac construit par la CCI métropolitaine Bretagne Ouest, à côté de l’actuel Campus des métiers à Kergaradec.
Proximité avec les entreprises
À la rentrée 2022, le Cesi a accueilli 450 étudiants, dont près de 80 % d’alternants. Elle a ouvert de nouvelles formations en ressources humaines et qualité, sécurité et environnement. "Nous avons pu ouvrir ces formations grâce à ces nouveaux locaux qui nous permettent d’accueillir davantage d’étudiants", explique Alexandre Dalla Riva, le directeur du site brestois. Les 450 étudiants ne sont pas tous présents ensemble sur le campus car le Cesi forme une grande partie en alternance. "Cela répond à une demande forte des entreprises locales, qui y trouvent souvent une solution à leurs problèmes de recrutement, ajoute le directeur. Les entreprises sont très importantes pour nous. Des dirigeants font partie de notre conseil d’administration via des fédérations comme l’UIMM (métallurgie) ou la FFB (bâtiment). Nous entretenons une grande proximité avec les entreprises car nous sommes là pour répondre à leurs besoins."
Le Cesi propose des formations initiales du bac à bac +5, dans son programme grandes écoles, en ingénierie du bâtiment et travaux publics principalement, mais aussi en alternance dans des domaines divers : BTP, informatique, industrie, management et RH. La majorité des étudiants du Cesi à Brest viennent du Finistère (60 à 70 %), beaucoup des Côtes-d’Armor et du Morbihan et environ 5 % d’ailleurs en France.
Le Campus accueille également un "fablab" (laboratoire de création) de 20 m² dans ses nouveaux locaux, destiné en premier lieu aux étudiants pour leurs projets au sein de l’école mais aussi leurs projets personnels. "À terme, pourquoi pas l’ouvrir aussi à de petites entreprises qui en auraient besoin", indique Alexandre Dalla Riva.
