Installé depuis sa création, en 1986, zone de Lavallot à Guipavas, Remorque Center est en pleine croissance. Mais avec seulement 8 000 m² de terrain exploitable et un bâtiment de 800 m², le vendeur de remorques (remorques et plateaux de 1,5 m à 8 m, vans pour chevaux, etc.) se voit obligé de mettre de côté son plan de développement.
Besoin de place pour la fabrication de remorques
Repris il y a 7 ans par Romaric Bouchard, Remorque Center employait à l’époque trois salariés pour 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires. « Aujourd’hui, nous sommes six et réalisons 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, rien qu’avec des appels entrants », explique le dirigeant.
Sa clientèle est concentrée sur l’Ouest, avec une prépondérance des départements du Finistère, Morbihan et Côtes-d’Armor, mais aussi du « grand export » avec des livraisons à Pau, à la Réunion ou encore en Guadeloupe. Elle est composée par 70 % de professionnels (artisans, PME comme grandes entreprises) et de 30 % de particuliers. « Notre site web nous apporte beaucoup de clients, se félicite-t-il. Notre force est aussi d’avoir beaucoup de stock. Si les gens font le voyage, ils peuvent repartir avec leur achat directement. Pas besoin de revenir. Notre temps d’attente maximum est d’un mois », poursuit Romaric Bouchard. Remorque Center expose environ 300 remorques sur son terrain. « Nous faisons aussi de la location, de la réparation et un peu de fabrication. »
« On va adapter des remorques pour différents métiers : esthéticiennes, coiffeurs, etc. À l’image de ce qui se fait avec le camion à pizza. »
C’est cette dernière activité, aujourd’hui marginale, que le patron souhaite développer. « Notre équipe est expérimentée. Elle a vu et réalisé beaucoup de demandes de clients d’adaptation sur les remorques. » Romaric Bouchard a donc décidé de capitaliser sur ce savoir-faire. « On va adapter des remorques pour différents métiers : esthéticiennes, coiffeurs, etc. À l’image du camion à pizza », détaille-t-il.
Pour y parvenir, Remorque Center a besoin de place. « Un tout petit peu plus que ce qu’on a aujourd’hui : 12 000 m² de terrain et 2 000 m² de bâtiment. Surtout, j’ai besoin que ce soit mieux agencé. Un nouveau bâtiment permettra aussi d’améliorer les conditions de travail et d’accueil des clients. Nous sommes locataires actuellement. Il est donc compliqué de faire les travaux d’amélioration dont nous avons besoin. »
Brest, Quimper ou Landerneau ?
Pour l’accompagner dans la croissance de son entreprise, Romaric Bouchard vient de faire entrer son frère Philippe dans la société, comme associé. Mais la mise en œuvre du plan est au point mort. « Cela fait deux ans que je regarde. J’ai eu des pistes, mais on me dit que mon activité prend de la place pour peu d’emplois, que ce n’est pas très beau en entrée de zones, etc. », regrette le patron.
Attaché à Brest, il réfléchit à partir à Landerneau ou Quimper, où des terrains adaptés, « grands et facilement accessibles », sont disponibles. « Je suis Brestois. J’aimerais vraiment rester là ! J’attends un retour des élus. Je veux bien comprendre beaucoup de choses, mais quand cette attente est un frein au développement, ça me pose un problème ! »
