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Le Saint : un nouveau siège à 19 millions d'euros et des investissements en vue
Finistère # Agroalimentaire # Investissement

Le Saint : un nouveau siège à 19 millions d'euros et des investissements en vue

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Le nouveau siège du réseau Le Saint (vente et distribution de produits frais, 390 M€ de CA) sera investi par ses salariés d’ici à la mi-novembre. À la clé, cinquante embauches sont en cours pour rejoindre les 150 salariés finistériens dans les 15.500 m² de bureaux et de zones de stockage et d’expédition à Guipavas (29). D’autres projets sont prévus à Nantes et dans le sud de la France.

— Photo : @Pierre Giquel

Le réseau d'achat, vente et distribution de produits frais Le Saint regroupant vingt entreprises de l'Ouest de la France (390 M€ de CA consolidé, 1.500 salariés) a reçu les clés de son nouveau siège. S’il reste quelques détails à peaufiner, les 180 salariés finistériens du réseau quitteront d’ici au 18 novembre le site historique de Bourg-Blanc (29) pour le nouveau de Guipavas, bien visible depuis la voie express près de Brest.


Deuxième distributeur de fruits et légumes en France (250 M€ de CA, 46% auprès des RHD, 43% auprès de la GMS), leader en Bretagne de la distribution de produits de la mer (filiale Top Atlantique, 100 M€ de CA), distributeur de viande et de produits frais (filiale Sodial-Legall, 35 à 40 M€ de CA), le réseau Le Saint tient là son nouveau vaisseau amiral. Du haut duquel les frères Gérard et Denis Le Saint, dirigeants de l’entreprise, ne cachent pas leur ambition de conquérir de nouveaux marchés.

Capacité augmentée et nouveaux marchés en vue

« Nous travaillons à partir de produits à prix fluctuant. Des produits qui évoluent en maturité. La clé de notre réussite est de présenter une gamme très large de produits et du volume. Le tout devant être livré à l’heure. Le nouveau site présente une zone de chargement de 3.000 m² qui verra une augmentation des rotations, avec environ 150 camions par nuit. Soit 200 tonnes de produits expédiés par jour contre 150 tonnes auparavant. La même surface est dédiée à la préparation de commandes, avec des températures adaptées à chaque type de produit » présente Gérard Le Saint. Ce qui augmenterait le chiffre d’affaires de 40 millions d'euros à 60 millions d'euros pour le site finistérien.

« De plus en plus de clients nous demandent des produits à maturité, nous avons donc aussi pensé à des mûrissoirs à bananes, kiwis et poires. Et bientôt à pêches, nectarines et abricots. Même si ce site permet des extensions, il n’est pas prévu pour des mûrissoirs de capacité industrielle, ce pourquoi le groupe intégrera prochainement un spécialiste de ce métier mais qui se situe en dehors de la Bretagne », annonce Denis Le Saint, sans citer de nom ni de date précis pour ce projet. Les marchés des fruits et légumes bio est aussi un objectif de croissance annoncé, comme celui des produits secs. Pour l’heure, la zone de chalandise concernée par ce nouveau site reste le département du Finistère, « soit 95% de nos livraisons depuis Guipavas, le reste étant pour le Morbihan ».

50 embauches à Guipavas

Côté emplois, « nous recrutons cinquante personnes à Guipavas pour arriver à 230 salariés sur site. Des chauffeurs-livreurs, des préparateurs de commandes, en stockage et un peu en informatique et comptabilité », confirme Denis Le Saint.

Du nouveau à Nantes

Le Saint a aussi des projets nantais... « Un nouveau site regroupera sur 8.000 m² les activités de deux de nos trois filiales à Nantes (Bouyer Guindon et FL44). L’annonce officielle sera faite le 23 octobre », confie Denis Le Saint. Le sud de la France serait aussi concerné par une évolution des activités du groupe.

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