Le groupe Quéguiner enchaîne les investissements
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Le groupe Quéguiner enchaîne les investissements

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À l’occasion de l’inauguration du nouveau site de sa filiale les Menuiseries de l’Atlantique, le président du Groupe finistérien Quéguiner, Clément Quéguiner a confirmé un autre investissement, en Ille-et-Vilaine d’une nouvelle usine de béton innovante pour un montant de 12 à 13 millions d’euros.

Clément Quéguiner, président du groupe Quéguiner et Ronan Lunven, directeur des Menuiseries de l’Atlantique — Photo : Isabelle Jaffré

Le groupe finistérien de fabrication et de distribution de matériaux Quéguiner (1 150 salariés, 300 M€ de CA en 2022) poursuit ses investissements. À l’occasion de l’inauguration du nouveau site des menuiseries de l’Atlantique (7 M€ d’investissement, 38 salariés, 8 M€ de CA), le président du groupe, Clément Quéguiner, a confirmé la construction d’une nouvelle usine de béton à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine). "Le permis de construire est en cours d’instruction, précise-t-il. L’investissement sera compris entre 12 et 13 millions d’euros pour une livraison sans doute en 2024."

Investissements en Ille-et-Vilaine

Cette nouvelle usine de béton produira des blocs classiques mais aussi des blocs lissés par une rectifieuse permettant de simplifier la construction sur les chantiers mais surtout de "l’Airium", une mousse béton isolante. "Ce genre d’usine existe ailleurs en France, mais ce sera la première en Bretagne", indique Clément Quéguiner. Cette nouvelle usine à l’Est de la Bretagne, complétera le maillage de la région et permettra à l'entreprise de poursuivre son développement commercial en Loire-Atlantique. Des agences de la filiale de distribution Quéguiner matériaux vont ouvrir prochainement à Taden, près de Dinan dans les Côtes-d'Armor, mais aussi du côté de Fougères et Vitré, en Ille-et-Vilaine.

Dans le fief du groupe, à Landivisiau, la filiale du groupe depuis 1990, les Menuiseries de l’Atlantique, monte, elle aussi, en puissance grâce à son nouvel outil de 5 000 m², contre 2 500 m² dans l’ancien site. "Nous fabriquions 15 000 menuiseries par an auparavant. Nous serons autour de 20 000 cette année et nous visons 30 000 par an en 2025", précise le directeur du site, Ronan Lunven. Le site possède désormais deux lignes de production en parallèle pour son activité de fabrication de fenêtres, portes et volets roulants.

"Nous avons doublé notre capacité de production mais notre objectif premier était d’améliorer les conditions de travail avec un outil neuf", ajoute Clément Quéguiner. Le projet a bénéficié d’une aide de 800 000 euros au titre du plan France Relance pour le matériel. L’entreprise a embauché six personnes et devrait encore en recruter entre 6 et 10 d’ici 2025. Le bâtiment de l’ancienne usine devrait être réutilisé pour de l’activité industrielle. "Nous réfléchissons à de l’assemblage de volets roulants, par exemple, qui fait partie des activités des Menuiseries de l’Atlantique", précise le président.

Rénovation énergétique d’agences

Pour 2023, le sujet de préoccupation du groupe sera l’énergie, comme c'est le cas pour bon nombre d’entreprises industrielles. "Nous avons calculé que nous aurons un surcoût de 4 millions d’euros sur un an", commente Clément Quéguiner, qui réfléchit avec ses équipes à un plan de sobriété, avec comme pistes le décalage des horaires d’ouverture et un plan de rénovation et d’isolation de 10 agences sur 50. Le groupe avait cependant anticipé. La toute nouvelle usine des Menuiseries de l’Atlantique possède 275 panneaux photovoltaïques en toiture qui permettront une autoconsommation de l’entreprise et de réinjecter le surplus d’électricité produite dans le réseau.

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