Émissions de gaz à effets de serre, contribution à l’efficacité énergétique, soutien de l’activité économique, épuisement des ressources, économie circulaire des déchets, accès au logement… Un an après avoir lancé une première expérimentation pour mesurer l’impact extra-financier de sa filiale banque, entreprise et assurances (ABEI), le groupe Crédit Mutuel Arkéa vient d’annoncer avoir élargi cette mesure à 70 % de ses financements, 95 % de ses achats externes et 90 % de ses effectifs. La méthodologie du calcul, qui inclut 24 indicateurs, vise à convertir en euros les impacts environnementaux et socio-économiques de ses activités, qu’ils soient directs ou induits par les activités de ses clients.
Accompagner les clients dans leurs transitions
Selon ces calculs, "un million financé génère en moyenne 15 000 euros d’impacts environnementaux négatifs et 165 000 euros d’impacts sociaux économiques positifs", détaille ainsi Jean-Marie Alfonsi, directeur finance et performance globale du groupe bancaire mutualiste. "Ces indicateurs vont nous permettre d’évaluer sur le long terme la façon dont nos décisions peuvent améliorer notre trajectoire, mais aussi d’accompagner nos clients et sociétaires dans leurs transitions", explique Anne Le Goff, directrice générale déléguée du groupe. "Notre méthodologie de calcul est en accès libre sur notre site, et nous espérons que d’autres s’en empareront", conclut Julien Carmona, son président.