Le 70e congrès national de L’Umih (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) se tient depuis ce mardi à Brest et jusqu’au 24 novembre. L’évènement, organisé comme il y a 20 ans par le président de l’Umih 29, Hubert Jan, va réunir 600 congressistes. L’occasion pour les présidents nationaux, Éric Abihssira et Thierry Marx, de rappeler les priorités de la profession.
"Aujourd’hui, l’urgence vient de la folie du coût de l’énergie. Avec le remboursement des PGE qui arrivent, les restaurateurs et les hôteliers ne pourront faire face", souligne le binôme. Si la saison touristique a été bonne en 2022, l’hôtellerie-restauration doit aussi faire face aux problèmes de recrutement. "Ce Congrès sera l’occasion de réfléchir à l’attractivité et à la planification de nos métiers. Nous voulons être force de proposition pour la qualité de vie au travail de nos salariés en réfléchissant à de nouveaux types de contrats par exemple", poursuit Thierry Marx.
Des atouts en Bretagne
Autre axe de travail pour les présidents nationaux : la ruralité grâce à un tourisme plus vert et écologique. "La Bretagne a des atouts dans ce domaine, note Thierry Marx. Le "Slow travel" est une tendance qui doit permettre à des hôtels et des restaurants de se développer en milieu rural. Il n’y a pas que les restaurants gastronomiques. Un bistrot rural a toute sa place."
La formation reste également un enjeu important. Thierry Marx a parrainé la finale de la 12e édition du concours "Jeunes Talents" Maître Restaurateur à l’Ifac de Brest. "Nous devons faire évoluer nos métiers. Aujourd’hui, les jeunes partent trop vite. Il faut des passerelles, des évolutions", insiste le président confédéral de l’Umih.