L’annonce est arrivée par surprise, à l’occasion de la visite de l’ambassadeur de Chine en France à Synutra Carhaix (29). L’industriel chinois, qui a déjà investi près de 200 millions d’euros en Centre-Bretagne pour son site actuel, prépare une seconde usine, à côté de la première. L’étude de faisabilité va démarrer en mai. 100 millions d’euros sont prévus pour la première tranche, qui sera construite en 2018. Le seconde tranche de cette usine est prévue pour 2020, avec, à la clé, à nouveau 100 millions d’euros d’investissement. « La première tranche de la deuxième usine produira 150.000 tonnes de lait par an. La seconde également. Avec les 100.000 tonnes de la première usine, nous atteindrons 400.000 tonnes en 2020 », précise Patrick Bischofberger, directeur général de Synutra France.
Et une troisième usine ?
Aujourd’hui, 130 personnes travaillent à Carhaix chez Synutra. « 40 nouveaux salariés arrivent d’ici deux mois en provenance d’Entremont. Fin 2016, nous serons 200. Le but est d’être 250 en rythme de croisière uniquement sur la première usine », explique le DG. A terme, le P-dg de Synutra, Liang Zhang, prévoit 650 emplois à terme, avec 150 emplois pour chaque tranche de la nouvelle usine. La première citerne de lait est arrivée en début de mois à Synutra. Des tests ont été faits et la production doit démarrer le mois prochain. Synutra Carhaix vise le marché du lait infantile en Chine, où la question de la sécurité alimentaire est devenu une priorité suite à plusieurs scandales alimentaires dans ce secteur. Et ce n’est pas tout, l’industriel chinois a aussi une réserve foncière, toujours sur le même site, pour la réalisation éventuelle d’une troisième usine.
