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La Sebac augmente son capital et accueille six nouvelles entreprises
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La Sebac augmente son capital et accueille six nouvelles entreprises

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Nouvelle étape dans le financement de la future aire de carénage du port de Brest. Six nouvelles entreprises ont rejoint le capital de la Sebac, l’entreprise regroupant des acteurs du port afin de financer le nouvel outil auprès des collectivités.

L’assemblée générale extraordinaire de la Sebac en juin 2022 a permis l’entrée de six nouvelles entreprises au capital — Photo : DR

Il y a un environ un an, les acteurs du port de Brest, réunis à l’initiative de l’Union maritime de Brest et sa région (UMBR), annonçaient la création de la Sebac (Société d’Exploitation Brestoise de l’Aire de Carénage), présidée par le Chantier du Guip. Objectifs : la définition, le financement et l’exploitation de la nouvelle aire de réparation navale projetée sur le port de commerce de Brest. En juin 2022, six nouvelles entreprises ont rejoint l’aventure : Altrad-Endel, Altrad-Prezioso, Fouré Lagadec (Snef), Marc, Hydrofluid et Bretagne Nacelles.

27 entreprises au capital

"Nous sommes désormais 27 membres avec l’arrivée de ces grands acteurs du port, se réjouit Louis Mauffret, gérant du Chantier du Guip, qui préside la Sebac. Nous avions déjà constitué l’entreprise avec les entreprises dont les décideurs sont locaux." Chaque entreprise met 1 000 euros dans le capital et les plus importantes vont ajouter à leur participation entre 25 000 et 75 000 euros. "Le but est d’atteindre 500 000 euros de capital afin de lever un emprunt pour acheter l’outil", poursuit Louis Mauffret.

L’outil, un élévateur pouvant soulever 650 tonnes, est d’ores et déjà en phase d’études auprès de l’entreprise d’ingénierie française Egis. "Il s’agit pour nous de préparer le financement pour être prêts rapidement une fois que l’infrastructure prévue par la Région et basée près du premier éperon du port de commerce, sera prête."

La Région avait en effet demandé un financement de cet équipement sur le domaine public dans un rapport de 80 % public 20 % entreprises. Ce sont près de 3,8 millions d’euros que les professionnels doivent réunir aux côtés, entre autres, de la Région et de la métropole brestoise. L’installation est espérée pour fin 2024. "Ce qui est plutôt rapide pour un outil de cette taille", précise le dirigeant.

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