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Investir en Finistère : Le 29 plus compétitif qu'attractif
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Investir en Finistère : Le 29 plus compétitif qu'attractif

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D'après une étude de l'Insee présentée en assemblée générale, le Finistère est compétitif mais peine à le faire savoir. Son attractivité économique reste faible.
— Photo : Le Journal des Entreprises

« Ce qui ressort de cette étude, c'est que le Finistère souffre d'un déficit d'image, d'une méconnaissance de certains atouts vu de l'extérieur », explique Ludivine Neveu-Chéramy, chargée d'étude à l'Insee. Elle présentait l'étude sur l'attractivité et compétitivité économique du Finistère à l'assemblée générale d'Investir en Finistère de juin.




Peu attractif...

Le département attire bien des activités nouvelles. Il est au 4e rang de la création d'établissements mais attire de petites structures. Le Finistère a aussi du mal à drainer les actifs travaillant hors de ses frontières et capte donc moins de revenus en provenance de l'extérieur. « On peut cependant noter qu'il est bien placé pour le taux d'arrivée d'actifs à compétences rares », tempère la chargée d'étude.




... Mais compétitif

« Il est difficile de bien différencier les deux notions d'attractivité et de compétitivité, observe Ludivine Neveu-Chéramy. La première mesure la faculté d'attirer des revenus ou activités ; la seconde analyse la capacité à vendre des biens sur un marché compétitif. » Et côté compétitif, le Finistère n'a pas à rougir. Main-d'oeuvre qualifiée, un solde de départs-arrivées des cadres proche de l'équilibre, des activités de pointe, des écoles performantes, etc. « Le port et l'aéroport de Brest sont aussi des points forts du territoire », note la chargée d'étude. Mais un point vient noircir le tableau : « Pour rejoindre Paris par le rail, il faut 275 minutes contre 185 en moyenne pour d'autres départements de référence. » La LGV, un sujet qui préoccupe encore et toujours les membres d'Investir en Finistère. « Si des gains de temps vont être réalisés avec les travaux engagés et prévus, nous sommes encore loin de passer sous cette barre des trois heures pour Brest et Quimper. Pour la première fois, cela a été reconnu », a déclaré Françoise Lelann, la directrice de l'association.

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