Hôtellerie-Restauration : « Recruter est compliqué depuis dix ans »
# Hôtellerie # Ressources humaines

Hôtellerie-Restauration : « Recruter est compliqué depuis dix ans »

S'abonner

MERCI DE NE PAS PUBLIER SUR LE WEB MAIS SI BESOIN METTRE 800 SIGNES MAX EN BAS DU PAPIER PRINCIPAL APRÈS AVOIR UTILISÉ LA FONCTION "LIGNE HORIZONTALE" DANS L'ÉDITEUR DE TEXTE

— Photo : © Isabelle Jaffré

« C’est un problème depuis au moins dix ans ! Et pas que pour les saisonniers » Pour Hubert Jan, président de l'Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Finistère, le manque de main-d’œuvre dans l’hôtellerie et la restauration est un mal récurrent. « En dix ans, nous sommes la seule branche qui a créé plus de 180 000 emplois nets en France. Pourtant, il reste encore 180 000 postes à pourvoir », détaille le patron du Bistrot Chez Hubert à Beg-Meil (Finistère). « On manque de jeunes formés. Les gens du métier ont parfois du mal aussi à accueillir des jeunes en formation. C’est pour cela que l’on a créé le permis de former. » Le syndicat a également commandé une étude sur l’image des métiers du secteur. Elle sera restituée à l’automne. Plus que d’une mauvaise image, l’hôtellerie-restauration semble souffrir d’un défaut d’image. « Dans les jeunes qui arrivent, il y a ceux qui ont cette vocation et cela se passe bien. Il y a ceux qui sont intéressés, et puis ceux qui sont là par défaut. Et pour eux, le choc est terrible. » Selon Hubert Jan, le travail de fond sur le recrutement doit s’accompagner d’un meilleur dialogue avec les organismes de formation, comme l’Éducation nationale. « Aujourd’hui, il n’y en a plus, regrette-t-il. C’est un travail colossal et on a l’impression que le fossé se creuse. » En attendant, le secteur a recours à la main-d’œuvre étrangère : « On cherche là où on trouve. J’ai par exemple un rendez-vous avec l’ambassadeur de Tunisie pour trouver des solutions sur les contrats de travail. »

# Hôtellerie # Ressources humaines