Ecomiam a de l'appétit pour le Grand Ouest
Interview # Agroalimentaire # Implantation

Antoine Sauvaget directeur général d'Ecomiam Ecomiam a de l'appétit pour le Grand Ouest

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Ecomiam tisse sa toile dans l'Ouest. Positionnée sur le créneau de la vente de produits surgelés, l'entreprise finistérienne a ouvert son dixième magasin à Pontivy. Elle cible désormais Rennes et un second point de vente en Loire-Atlantique à court terme.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le dernier né des magasins Ecomiam vient d'ouvrir ses portes à Pontivy. Cette dixième boutique renforce le réseau, né à Brest, de vente de produits surgelés issus des filières agricoles françaises. Antoine Sauvaget, directeur général d'Ecomiam nous en dit plus sur le développement et la stratégie de l'entreprise.

Le Journal des Entreprises : Pourquoi avoir choisi de vous implanter à Pontivy ?

Antoine Sauvaget : Nous avions eu des camions de vente itinérants à nos débuts et les ventes avaient très bien fonctionné à Pontivy. Nous essayons aussi d'avoir un maillage de nos magasins pour nos développements. Le neuvième magasin est à Saint-Brieuc, nous en avons un autre à Caudan : Pontivy crée du lien entre ces boutiques. C'est aussi une histoire d'opportunité avec la possibilité de disposer de ce local de 300 m². Il correspond à ce que nous recherchions dans une zone commerciale (Saint-Niel, NDLR) qui se développe.

Avec cette ouverture, combien de salariés compte Ecomiam ?

A.S. : Nous avons deux salariés au sein de ce magasin que dirige Gwénola Mameaux. Nous espérons rapidement recruter une personne de plus. Au total, Ecomiam emploie 25 salariés : quatre au sein de notre siège à Quimper et 21 en magasin.

Quelles seront vos prochaines implantations ?

A.S. : Nous visons une à deux ouvertures par an. Clairement, le Morbihan nous intéresse avec un intérêt pour Vannes. Nous aimerions aussi avoir une première boutique en Ille-et-Vilaine car il y a un vrai potentiel à Rennes et une seconde en Loire-Atlantique, après celle de Carquefou. Nous sommes une entreprise familiale et cette croissance se fera progressivement. Nous faisions 2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 et nous avons atteint 8 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an passé.

Vous développez également le concept des igloos, pouvez-vous en dire plus ?

A.S. : C'est un concept que nous testons dans les Côtes d'Armor et un peu dans le Finistère. Le principe est le suivant : vous commandez en ligne sur notre site et vous retirez votre commande chez un particulier que nous équipons d'un congélateur dédié. Cela crée de la proximité. Nous comptons actuellement quatre igloos, tous situés à environ une vingtaine de kilomètres d'un magasin.

Quid de la vente itinérante ?

A.S. : La vente en camions réfrigérés a disparu mais elle pourrait revenir sous une autre forme...

Votre concept est assez atypique sur des produits surgelés (viandes, poisson ou légumes) issus uniquement de l'agriculture française. Vous allez plus loin avec une traçabilité totale sur vos étiquettes, pouvez-vous nous en dire plus ?

A.S. : Nous travaillons avec une trentaine de transformateurs. Eux-mêmes collaborent avec des producteurs ou maraîchers français. 60 à 70 % de nos produits sont d'ailleurs bretons. Tout est tracé et traçable. Sur nos étiquettes, nous faisons figurer les lieux de production ou de transformation. Mais nous avons voulu aller plus loin dans la transparence. Nous mentionnons aussi combien revient à la filière, à Ecomiam et à l'État par rapport au prix de chaque produit. C'est une première dans le monde de la distribution.

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