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Cathy Vallée (CJD Brest) : « Nous voulons nous ouvrir au territoire »
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Cathy Vallée présidente du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise de Brest Cathy Vallée (CJD Brest) : « Nous voulons nous ouvrir au territoire »

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Cathy Vallée, directrice de l'agence de mannequins et d'hôtesses Klass Kaerenn et de cinq magasins de prêt-à-porter à Brest, est la nouvelle présidente du Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) de Brest. Prenant la suite d'Antoine Bellion pour les deux ans à venir, elle souhaite placer son mandat sous le thème de l'ouverture sur le territoire.

L'un des chevaux de bataille de Cathy Vallée, nouvelle présidente du CJD à Brest, est d'accueillir au printemps 2019 le Congrès national du CJD, selon elle un « bon moyen pour mettre en avant toutes les richesses du territoire » — Photo : © Jean-Marc Le Droff - Le Journal des entreprises

Quel a été votre parcours au sein du CJD avant d'en devenir présidente ?

Cathy Vallée : J'y suis entrée en 2010, un an après avoir créé Klass Kaerenn (5 salariés ; 500 000 euros de CA, NDLR) car, comme beaucoup de dirigeants, j'avais besoin d'acquérir de nouvelles compétences pour piloter mon entreprise. C'est ce que j'ai trouvé au CJD, que je considère comme une école des dirigeants offrant un soutien pratique et psychologique. J'y ai occupé différents mandats, jusqu'au dernier durant lequel j'étais responsable de la partie formation du CJD Bretagne. Ces expériences m'ont permis d'avoir une vision globale des différentes sections et du mouvement sur le plan national.

Où en est le CDJ de Brest à l'heure actuelle ?

C. V. : Nous comptons actuellement 81 membres, ce qui fait de nous la seconde section bretonne après Rennes. Le CJD Bretagne compte quant à lui plus de 450 membres. Le CJD de Brest est composé de huit commissions de travail dans lesquelles chacun peut s'inscrire librement selon ses attentes. On travaille sur des thématiques variées comme les techniques de finance, les problématiques de gestion de crise, le développement personnel ou encore les processus de développement d'une société. Nous organisons également régulièrement des forums de formation, là encore sur des thèmes variés comme le commerce ou faire un bon pitch pour présenter son entreprise. Notre axe de travail est vraiment basé sur la formation et l'entraide.

Quels sont vos chantiers à venir ?

C. V. : Avec Laurent Jolivet, vice-président, nous souhaitons orienter ce mandat sur le territoire, en plaçant notamment toutes nos plénières sur des thèmes liés à l'économie brestoise. Nous voulons également ouvrir davantage le CJD vers l'extérieur, en invitant des chefs d'entreprises extérieurs ou des figures de l'économie locale. C'est aussi dans cet esprit d'ouverture que nous organiserons, en 2020, un événement RH qui permettra à nos membres d'échanger sur une problématique commune à tous les dirigeants : le recrutement. Notre objectif est aussi d'ouvrir l'esprit des jeunes dirigeants en abordant des thèmes comme le handicap au travail, les groupements d'employeurs, les clubs sportifs, le développement du terminal EMR ou encore les nouveaux modes de recrutement. Notre autre cheval de bataille est de faire en sorte que Brest accueille le Congrès national du CJD, au printemps 2019, car je ne vois pas de meilleur moyen pour mettre en avant toutes les richesses de notre territoire. Nous sommes en lice face à Nice et Clermont-Ferrand. Avec plus de 2 000 dirigeants réunis l'année dernière à Nancy, les retombées économiques s'élevaient à près de deux millions d'euros. Dans notre candidature, nous avons notamment mis l'accent sur les ateliers des Capucins, qui seraient un endroit idéal pour accueillir ce congrès, mais aussi sur l'aspect écologique car c'est un lieu situé en plein centre-ville, ce qui permettrait d'éviter beaucoup de déplacements. La réponse sera connue en février, on croise les doigts !

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