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Assises du commerce : Dix mesures pour redynamiser le centre-ville de Brest
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Assises du commerce : Dix mesures pour redynamiser le centre-ville de Brest

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Centre-ville C'est un moment que les commerçants brestois attendaient de pied ferme. Au terme d'une journée d'échanges qui a rassemblé plus de 250 personnes, les premières Assises du Commerce de Brest se sont clôturées avec l'annonce de mesures concrètes pour tenter de redynamiser le centre-ville.
— Photo : Le Journal des Entreprises

C'est le fruit d'un travail de plusieurs mois qui a été restitué lundi 15 juin, à l'issue des premières Assises du commerce de Brest. Co-organisées par Brest métropole, la CCIM de Brest et la CMA du Finistère, elles ont réuni plus de 250 commerçants, élus, techniciens et spécialistes. Objectif : trouver des solutions concrètes pour redynamiser le commerce du centre-ville qui, comme ailleurs en France, souffre d'une crise structurelle inédite.




Des mesures accueillies par des salves d'applaudissement

Au menu de cette journée, un état des lieux du commerce à Brest, ainsi que trois ateliers thématiques qui ont permis aux acteurs du commerce brestois d'échanger sur trois thèmes principaux : l'accessibilité commerciale du centre-ville, son cadre de vie et l'avenir du commerce. Ces thèmes avaient été identifés en amont, lors de réunions préparatoires destinées à recueillir les doléances des commerçants brestois. La métropole a ainsi pu préparer des réponses concrètes que Jean-Luc Polard, vice-président de Brest métropole chargé du commerce et de l'artisanat, a annoncées au travers de dix mesures, dont certaines ont été accueillies par les applaudissements du public.




Priorité au stationnement

Bon nombre d'entre elles concernent le stationnement, avec une mesure phare concernant la gratuité le samedi de 9h à 14h sur l'intégralité de la ville. Une mesure qui a pris effet dès le samedi 20 juin. On retiendra aussi la création, avant les fêtes de Noël, de deux parcs de stationnement en " post-paiement " (environ 200 emplacements concern

és), au niveau du square Marc Sangnier et du bas de la rue du Château, lesquels devraient faciliter la rotation des véhicules et le stationnement à proximité des commerces. Le parking de Kerfautras sera quant à lui réaménagé afin de gagner une soixantaine de places supplémentaires d'ici le premier trimestre 2016, et la zone bleue dans le haut de la rue Jean-Jaurès sera élargie d'ici septembre 2015. Un nouveau système permettra par ailleurs aux commerçants d'offrir du stationnement gratuit à leurs clients à partir du second semestre 2015. Enfin, la signalétique vers les parkings et le centre-ville sera revue dans le but de faciliter les flux.




Manager de centre-ville, sécurité, ouverture le dimanche...

Pour poursuivre le travail initié lors de ces premières assises, la métropole a par ailleurs annoncé la création d'une Commission permanente sur le commerce et l'artisanat, en lien avec l'observatoire de la CCIMB, qui se réunira deux fois par an, à l'instar des assises du commerce qui se tiendront désormais elles aussi tous les deux ans. Autre revendication récurrente chez les commerçants brestois pour l'animation du centre-ville : un poste de manager de centre-ville sera créé en 2016. Afin de répondre au sentiment d'insécurité relevé par certains, la métropole a également annoncé la prise d'un arrêté municipal interdisant la consommation d'alcool dans les lieux publics de 10h à 20h. Le principe de l'ouverture des commerces le dimanche précédant Noël sera quant à lui pérennisé et potentiellement applicable cette année, comme cela le fut l'année dernière. Autre point noir dans le paysage brestois, le projet de réhabilitation des Halles Saint-Louis, dans lequel la collectivité a d'ores et déjà investi 1,5M?, sera poursuivi sur quatre ans.




Des réponses, mais aussi des questions...

« C'est très bien : on a le sentiment d'avoir enfin eu des réponses ! », se félicitaient des commerçants brestois à l'issue des assises. Pour autant, - et bien que la métropole ne soit pas omnipotente en la matière -, certaines inquiétudes demeurent : érosion de la population, hausse du taux de vacance en centre-ville et multiplication de locaux commerciaux disponibles en périphérie, problèmes de lisibilité de l'offre commerciale ou encore augmentation inadaptée des loyers et des baux commerciaux au regard de l'offre.

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