Comment avez-vous entendu parler de la West Team et de son club d’entreprises, le Lab ?
Antoine Bellion : La première fois, c’était en 2015, quand ils ont relancé la base de vitesse de la rade de Brest. Ensuite, le photographe nautique Ewan Lebourdais est venu acheter un bateau chez Navi Ouest, l’une des filiales de Cofibel et nous avons pu discuter. La West Team, c’est un projet qu’il avait depuis longtemps. Mon frère et moi sommes tombés dans la voile très jeunes, on aime bien ça. Avec Navi Ouest, nous sommes, de fait, proches des clubs nautiques et de la promotion de la voile. Son projet de réseau autour des sports nautiques nous a vraiment attirés. Pouvoir faire la promotion de la voile à Brest, aider à lancer des jeunes talents dans la compétition nautique sur des supports intéressants, cela nous a parlé. Brest n’est, selon moi, pas encore assez tournée vers la mer, la ville n’a pas pris ce virage-là autant que l’a pris Lorient, par exemple.
Quel est le coût pour le groupe Cofibel ?
A. B. : C’est un autre aspect qui nous a plu. À titre professionnel, c’est un investissement qui est moindre : 5 000 euros par an, et nous avons la garantie qu’on ne nous en demandera pas plus les années suivantes. Le contrat est clair. Donc, on peut budgéter cet effort financier. Avec plusieurs entreprises qui financent à hauteur de 5 000 euros, la West Team peut commencer à réaliser des projets. Seul, Cofibel n’aurait pas les moyens de financer ces jeunes ; à plusieurs, c’est possible. Il y a une douzaine de membres fondateurs du Lab. Des entreprises, mais aussi des institutionnels. Ewan Lebourdais a aussi fait le choix de ne faire entrer qu’une seule entreprise par corps de métier. L’adhésion se fait surtout par affinités. Il y a Hippocampe (communication), EECB (maîtrise d’œuvre), Michel Peters (avocat), etc. Nous sommes des dirigeants qui partageons une passion commune.
Que vous apporte ce soutien aux jeunes espoirs brestois des sports nautiques ?
A. B. : C’est un sponsoring avec une vision à long terme. L’idée est de faire, à travers la voile, une professionnalisation des jeunes qui veulent faire de la course au large ou de la course olympique et de pouvoir accompagner des projets viables. Le retour sur investissement qu’on peut y trouver c‘est l’association de notre image à cette West Team et l’exploitation de cette image pour communiquer, autant en interne qu’en externe. On a également accès à l’union nautique brestoise et tous ses adhérents.
L’idée de ce réseau de partenaires, c’est aussi de rencontrer ou « re-rencontrer » des personnes dans un cercle qui n’est pas d’affaires… pour l’instant en tout cas. Le cadre est davantage amical. On se rencontre lors des assemblées générales ou des réunions, une fois tous les trois mois environ. Cela se fait autour d’un verre ou d’un dîner. C’est un peu comme ce qui se fait, à une moindre mesure, au Brest Bretagne Handball ou au Stade Brestois. Nous avons aussi l’occasion de naviguer sur les bateaux de la West Team et on crée des liens avec les jeunes. Ça aussi, c’est sympa !