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Un sursis pour l'abattoir de volailles Socavol
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Un sursis pour l'abattoir de volailles Socavol

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Menacée de liquidation judiciaire, Socavol à Saint-Brandan a vu la demande de son actionnaire, Sébastien Avajon, transformée en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Sursis pour l'abattoir de poules Socavol à Saint-Brandan. Menacée de liquidation judiciaire, à la demande de son actionnaire principal Sébastien Avajon, l'entreprise a finalement été placée en redressement judiciaire par les juges du tribunal de commerce de Saint-Brieuc. La période d'observation a été portée à six mois afin de résoudre les difficultés d’approvisionnement et de trésorerie de l'un des trois abattoirs de poules de réforme en Bretagne avec Doux et Volailles du Poher, également propriété de Sébastien Avajon.

L'apport en compte courant de l'actionnaire

Confrontée à une chute sans précédent du marché des poules de réforme, Socavol peine à faire tourner ses lignes d’abattages de manière continue grévant encore plus les comptes d'une société fragile depuis déjà plusieurs années. Patron de Casco à Lamballe, exportateur de volailles et unique client de Socavol, Sébastien Avajon avait racheté l'entreprise aux familles Caoulan/Latouche en 2015.

À l'époque déjà, l’abattoir connaissait d'importants problèmes de trésorerie. Le chiffre d'affaires était alors de 11,2 millions d'euros pour un résultat net de – 2 millions d'euros. On estime que l'actionnaire a, depuis deux ans, injecté près de 3 millions d'euros en compte courant pour maintenir Socavol à flot.

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