Le créateur
À 51 ans, Christophe Amiard est issu du monde de la construction bois. Originaire de la région de Plancoët, il a notamment géré, de 2004 à 2012, la SARL Au fil du Bois. « Je me suis formé à la chambre de métiers puis j'ai commencé ma carrière dans l’aménagement de yacht de luxe du côté d’Avranches. Très rapidement, je me suis passionné pour les matériaux écologiques. Avec Au fil du bois, j’ai été l’un des premiers à proposer des maisons à ossatures bois sur notre territoire. Ces convictions « naturelles » ont guidé la création de Styl’Box en 2015. Il aura fallu deux ans avant de mettre au point le concept qui a véritablement pris son envol en 2017. »
Le concept
Styl’box transforme et aménage des conteneurs maritimes en bureaux, magasins ou encore en espaces de stockage à destination des professionnels. « Le concept s’inspire d’une démarche appelée « 3R » : réutiliser, recycler, réduire, précise Christophe Amiard. L’idée est de concevoir des espaces fonctionnels, esthétiques, modulables et mobiles répondant aux besoins des clients. » Chaque construction Styl’box s’inscrit dans une démarche écologique. Récupérés au Havre, via un contrat noué avec le géant Maersk, les conteneurs sont préparés dans l’atelier de Saint-Lormel, avec la découpe des ouvertures. « Nous assurons l’ensemble des étapes d’agencement, d’isolation, d’étanchéité, de décoration intérieure, de bardage extérieur, etc. » Depuis sa création, Styl’Box (6 salariés, 750 000 euros de chiffre d’affaires en 2018) a vendu une centaine de réalisations à travers la France. Le prix moyen est de 16 000 euros HT.
Les perspectives
Styl’Box vient de signer un contrat avec Le Choix Funéraire pour fournir 12 magasins funéraires de 135 m². « En 2020, nous franchissons une étape supplémentaire avec des besoins réels d’extension de notre atelier, qui passera de 1 000 m² à 3 000 m² tant la demande est grandissante, confirme Christophe Amiard. Nous recherchons également des menuisiers agenceurs, des plombiers et des électriciens pour accompagner cette croissance, etc. » L’entreprise réfléchit également à rendre autonome ses équipements afin d’optimiser leur flexibilité. « Nous sommes déjà capables d’installer des panneaux solaires pour produire l’électricité et nous travaillons sur un système d’assainissement innovant. » La gamme commerciale va également s’étendre. « Nous avons déjà vendu un cabinet de naturopathie, des restaurants éphémères et même des poulaillers. Notre créneau reste le sur-mesure durable et clé en main. »
