Fondée en 2006 à Ploufragan par Cédric Bourges, la société Nutraveris vient de changer de mains. Le cabinet de conseil scientifique et réglementaire a rejoint le groupe FoodChain ID. Basé dans l’Iowa, l’opérateur américain est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’analyses et de tests (OGM, contaminants, etc.) et de certifications (ISO, BRC, etc.). Avec l’acquisition de Nutraveris (3,7 millions d’euros de chiffre d’affaires, 20 salariés), FoodChain ID renforce ses services de veille et d’expertise sur les problématiques de sécurité et de transparence de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. « C’est une nouvelle étape passionnante dans le développement de l’entreprise qui renforcera nos relations et partenariats avec nos clients, précise Cédric Bourges. La direction et l’équipe de Nutraveris restent pleinement en place. L’ambition de ce rapprochement étant d’ajouter, à l’entreprise, de nouvelles ressources, des savoir-faire complémentaires et de lui conférer une dimension encore plus internationale. »
Renforcer sa position de leader
En intégrant la division Technical Services du conglomérat FoodChain ID, Nutraveris s’ouvre un éventail de compétences supplémentaires grâce notamment à de nouvelles technologies de conformité de la chaîne d’approvisionnement et des outils et services de vérification des revendications. « Nous sommes convaincus que FoodChain ID va nous permettre d’aider nos clients à mieux répondre à leurs besoins de commercialisation de produits sains et sûrs à l’échelle mondiale. L’objectif est de renforcer notre position de leader dans le conseil et les technologies en affaires scientifiques et réglementaires couvrant les marchés de la santé, de la nutrition et des suppléments. »
Une plate-forme digitalisée
Le rachat par FoodChain ID permet à Nutraveris de trouver un allié de poids afin de lancer aux USA sa plateforme digitalisée Nutraveris Online (NOL) qui met en ligne toutes les données disponibles (réglementaires, scientifiques ou d’aspects marketing), de milliers d’ingrédients rentrant dans la composition de produits. « Cette interface offre, pour les États-Unis, le même niveau de service et de fonctionnalités qu’aux clients européens, précise Cédric Bourges. Cela inclut le statut réglementaire de plus de 3 000 ingrédients. »
