Côtes-d'Armor
L’Upia-Medef 22 ne veut plus vivre caché
Côtes-d'Armor # Collectivités territoriales

L’Upia-Medef 22 ne veut plus vivre caché

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Le premier syndicat patronal des Côtes-d’Armor vient de réorganiser son secrétariat général avec pour objectif d’accroître le nombre d’adhérents, d’animer le réseau et d’engager des actions de promotion et de communication.

— Photo : @DR

La révolution est en marche au sein de l’Upia-Medef 22. À quelques mois de ses 70 ans, qu’elle fêtera en février 2020, l’union patronale interprofessionnelle d’Armor se lance dans une vaste mutation interne. Objectif : améliorer son image à l’extérieur pour mieux faire connaître ses missions et recruter de nouveaux adhérents. « Le constat d’un manque de notoriété est partagé par tous les membres du comité directeur, confirme Franck Perrin-Morel, élu président du syndicat patronal en 2017 et patron de l’entreprise Alain Macé à Langueux. Il apparaissait nécessaire et stratégique de faire évoluer notre organisation et notre fonctionnement pour lancer une nouvelle dynamique. »

L’électrochoc de la perte d’adhérents

Pour mener à bien cette mission, l’Upia-Medef 22 (7 permanents, 500 000 euros de budget) vient de recruter une secrétaire générale adjointe qui épaulera Emmanuel Mégret, pilote de la structure depuis 2001. Actuelle responsable des affaires juridiques et sociales, Sklaerenn Beauto s’est vue confier un cahier des charges bien précis. « Nous avons constaté une perte d’adhérents ces dernières années, ajoute Franck Perrin-Morel. Ils sont 250 actuellement mais nous devrions être bien plus. C’est une question de représentativité et de légitimité. »
La nouvelle DGA est notamment chargée de mettre en place des actions de communication et de promotion pour réveiller de sa torpeur la belle endormie. « Il faut que nos combats soient mieux connus, que nous sortions de notre bâtiment de Ploufragan pour aller encore plus à la rencontre des entreprises et des réseaux, précise Sklaerenn Beauto. Nous devons être plus présents dans les sphères publiques et économiques. »

Casser les idées reçues

Pour l’Upia 22, l’enjeu est également de casser les idées reçues. Un syndicat des grandes entreprises ? « Ce n’est pas la vérité puisque 60 % de nos adhérents comptent moins de 50 salariés », précise Emmanuel Mégret. Un syndicat trusté par les acteurs de métallurgie ? « C’est un fait que l’Upia et l’Uimm ont une histoire commune mais nous fédérons une dizaine de branches professionnelles, comme le BTP, les transporteurs ou les banques, ajoute Franck Perrin-Morel. Certes, nous partageons avec l’Uimm des locaux communs et nos collaborateurs mais honnêtement, et j’en suis le premier exemple en tant que campaniste, nous représentons tous les secteurs d’activité. »

Préparer l’avenir

Avec l’arrivée de Sklaerenn Beauto, l’Upia-Medef 22 entend préparer l’avenir et mieux faire connaître son offre de services pour séduire de nouveaux dirigeants. « Nous avons développé une véritable expertise au niveau du conseil juridique et du droit social, confirme Emmanuel Mégret, amené à faire valoir ses droits à la retraite en 2021. Des actions concrètes de communication seront mises en place rapidement avec l’objectif de faire savoir, encore mieux, que nous sommes un pôle de ressources pour les entrepreneurs costarmoricains. »

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