Les créateurs
Les trois jeunes créateurs d’Ocotbot ne partent pas de zéro. Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, ils se sont bâti une solide expertise dans leurs domaines respectifs.
Samuel Richer, issu de Sciences Po, séjourne deux ans en Chine avant d’intégrer le ministère des Affaires étrangères, à la direction générale de l’ONU pour l’Asie. Il poursuit sa carrière dans un cabinet de conseil parisien où il se spécialise dans l’intelligence économique sur le marché chinois. Clémence Mirgalet, diplômée de l’Inalco, forge son expérience au sein des ambassades de France en Chine et en Malaisie, avant d’intégrer le même cabinet de conseils. Tom Richer, enfin, le technicien de l’équipe. Il est spécialiste développement, programmation informatique et intelligence artificielle, diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Brest.
En février 2020, le trio a créé, dans les Côtes-d’Armor, à Lannion, Octobot Consulting, une SAS au capital social de 5 000 euros, accompagné par la technopole Anticipa.
Le concept
"Les dernières données de Bretagne Commerce International indiquent que la Chine est le troisième partenaire commercial de la Bretagne derrière l’Allemagne et l’Espagne, indique Samuel Richer. Les entreprises ont donc besoin d’informations, mais elles leur paraissent souvent opaques concernant la Chine. Et une fois qu’on les a trouvées, encore faut-il savoir les traiter." C’est le rôle d’Octobot.
Outre le conseil traditionnel en intelligence économique et stratégique, l’axe de développement majeur de la start-up réside dans la plateforme Octocheck. Un moteur de recherche incluant plus de trois millions d’entreprises chinoises, en accès libre sur internet ; d’autres informations plus spécifiques étant payantes par abonnement. "Ce qui nous différencie, c’est la fiabilité des informations que nous récupérons auprès de sources chinoises officielles avant de les traduire en anglais".
Les perspectives
"Il reste encore quelques défis techniques à relever afin de trouver un business model pérenne", explique Samuel Richer. Pour cela, le dirigeant prévoit une première levée de fonds, d’environ 300 000 euros, pour fin 2021, après avoir recruté un commercial. D’ici à trois ans, il envisage de recruter deux développeurs et trois commerciaux. L’objectif est de réaliser un chiffre d’affaires de 800 000 euros.