L'entreprise Fred Toma Paysagiste, installée dans la zone des Châtelets à Ploufragan (Côtes-d'Armor), se déploie peu à peu en Bretagne. Après l'ouverture d'une antenne à Rennes au printemps 2021 dotée d'un commercial, d'un chef d’équipe et d'un apprenti, le dirigeant de la PME, Frédéric Thomas, envisage désormais une troisième implantation, dans le Morbihan cette fois.
Créé en 2010, Fred Toma Paysagiste a réalisé en 2021 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires à Ploufragan et 200 000 euros à Renne. Son dirigeant espère engranger "un chiffre d'affaires similaire sur les deux sites d’ici cinq à dix ans."
Dans la région briochine, la cohorte de véhicules vert anis et le logo du paysagiste sont bien connus. L’entreprise s’est rapidement développée et a embauché plusieurs personnes en "prenant le parti de former en interne", précise son dirigeant. "Ce sont des métiers difficiles, en extérieur. Il est très important de maintenir une bonne ambiance au travail et d’avoir un groupe d’employés soudés pour éviter le turn-over." Un pari gagné car ils sont aujourd’hui 21 salariés au sein d’une équipe qui fonctionne bien.
Tsunami d’appels
Sa clientèle est essentiellement composée de particuliers. Et les prestations concernent le jardin dans sa globalité, de son aménagement aux clôtures, portails automatiques avec domotique intégrée, l’éclairage, les terrasses et cours d’entrée. "Exception faite des piscines et spas. Mais un partenariat avec Hydro-ouest, à Plérin, nous permet de répondre à des projets incluant ce type de demandes", précise Frédéric Thomas.
La crise sanitaire a bien sûr affecté l’entreprise. "Mais j’ai tout fait pour la maintenir tout en rassurant l’équipe. Et cela m’a permis de finaliser une charte de qualité afin de responsabiliser l’équipe sur les finitions et nous assurer d’une entière satisfaction des clients. Car quand on fait appel à nous, c’est surtout par bouche-à-oreille", appuie le dirigeant. Une fois le premier confinement levé en mai 2020, "nous avons fait face à un tsunami d’appels pour des aménagements de jardins. Nous avons même été obligés de refuser des chantiers."
Face à la hausse des matières premières, l’entreprise a opté pour des fournisseurs "au plus proche. L’acier, par exemple, provenait essentiellement de Russie ou d’Ukraine. Nous traitons dorénavant avec l'entreprise Lippi, basée en Charente-Maritime, qui bénéficie du label Origine France Garantie."
