Côtes-d'Armor
Alain Nicol jette l’éponge pour Chaffoteaux et Maury
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Alain Nicol jette l’éponge pour Chaffoteaux et Maury

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L’homme d’affaires briochin, qui avait fait de la reconversion du site Chaffoteaux et Maury l’un de ses derniers combats professionnels, jette l'éponge. Mené en bateau par un investisseur français, il a décidé de stopper son projet de rachat/vente de l'usine située sur la zone des Châtelets à Ploufragan.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Fermées depuis près de quatre ans, les 67 000 m² de surfaces industrielles, implantés sur 20 hectares de surfaces foncières, de l’ex-usine Chaffoteaux et Maury devront encore attendre avant de reprendre vie. Alors qu’il avait signé un compromis de vente avec les propriétaires Ariston Thermo Group en octobre 2016, l’homme d’affaires Alain Nicol jette l’éponge. « J’ai mis beaucoup d’énergie dans ce dossier mais à un moment ma crédibilité était en jeu. »

Dans sa ligne de mire, le projet porté par un investisseur français, Patrick Gentie, qui peinait à réunir le dépôt de fonds minimum pour signer un compromis de vente. « Fin octobre, cette personne est entrée en contact avec moi afin de racheter la totalité du site et y installer une unité de production de sacs en plastique recyclable. Tout était bien ficelé La société avait bien été créée au Luxembourg et une lettre d’intention avait été envoyée. Il n’y avait pas eu de discussion sur le prix, fixé à 13 millions d’euros. Malheureusement, même un embryon de cette somme n’est jamais arrivé. »

ATG reprend la main

Se sentant mené en bateau depuis quelques semaines, Alain Nicol a décidé de stopper les frais unilatéralement. « On pourra dire que j’ai pêché par naïveté mais tous les documents présentés étaient officiels et certifiés. J’ai averti les dirigeants d’ATG qui ont été très corrects avec moi dans cette affaire. »

Conscient de l’enjeu de la revitalisation du site, pour en être le voisin le plus proche, l’homme d’affaires briochin va donner aux actionnaires italiens l’ensemble de ses contacts prospectés depuis six mois. « Il y avait des touches sérieuses mais pour des petites surfaces. Une dizaine de demandes au total. »

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