Air France veut séduire les patrons bretons avec la ligne Rennes-Bruxelles
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Air France veut séduire les patrons bretons avec la ligne Rennes-Bruxelles

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Au-delà du tourisme, Air France veut convaincre la clientèle d’affaires d’aller faire du business en Belgique.

— Photo : @JulienUguet

Après Amsterdam en 2016, Strasbourg en 2017, Bruxelles est la troisième ville du grand Est à être reliée désormais en direct, à raison de six vols par semaine, avec Rennes. Pour la compagnie aérienne française, qui n’exploite plus de liaison depuis Nantes faute d’une concurrence trop forte de concurrents low-cost sur destination, cette ouverture depuis la capitale bretonne est stratégique. « Autant la desserte d’Amsterdam s’inscrit dans une logique principale d’alimentation de notre hub vers l’international, autant Bruxelles présente un objectif à la fois économique et touristique, précise Franck Lucas, directeur marketing et commercial Air France pour la région Grand Ouest. La première année d’exploitation vers Strasbourg, positionnée sur le même créneau, nous conforte dans le succès de la ligne vers Bruxelles. La liaison vers l’Alsace affiche un taux de remplissage proche de 70 %, aux deux-tiers réalisées par une clientèle business. »

Sans présager de la réussite de la desserte de Bruxelles, Gilles Tellier, directeur de l’aéroport de Rennes, partage ce sentiment. « L’attente pour rejoindre plus rapidement la capitale Belge était forte. Les élus politiques le demandaient mais aussi de nombreux chefs d’entreprises pour lesquels les timings des rotations leur permettent de faire un aller-retour efficace en 24h. »

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