Côtes-d'Armor
Adéliance mise sur des profils toujours plus qualifiés
Côtes-d'Armor # Ressources humaines

Adéliance mise sur des profils toujours plus qualifiés

S'abonner

Nouvelle directrice du groupement d’employeurs costarmoricain Adéliance, qui a fêté ses 20 ans, Géraldine Chapelle estime que le travail à temps partagé est une réponse pour accompagner la reprise économique.

— Photo : Julien Uguet / Le Journal des Entreprises

Nouvelle étape pour le groupement d’employeurs Adéliance, groupement d’employeurs implanté à Plérin, dans les Côtes-d’Armor. Suite au départ de sa directrice Marie Derrien, la structure associative (1,4 million d’euros de chiffre d’affaires, 4 salariés) a choisi Géraldine Chapelle pour lui succéder. Une transition dans la douceur même si la volonté de répondre encore plus finement aux besoins des entreprises est l’un des fils conducteurs de la nouvelle responsable d’Adéliance.

Jusqu’ici directrice des ressources humaines du promoteur immobilier Pierreval, Géraldine Chapelle dispose d’un solide bagage autour du droit social et des ressources humaines. « De 2010 à 2013, j’ai exercé les fonctions de DRH puis de directrice générale adjointe pour l’expert-comptable Cerfrance Côtes-d’Armor, précise l’intéressée. J’ai ensuite rejoint le groupe malouin Timac Agro, puis le Crédit Agricole des Côtes-d’Armor en tant que responsable des affaires sociales. »

Une convaincue du temps partagé

Entre ces deux fonctions, Géraldine Chapelle revêt même la robe d’avocat et s’installe à son compte à Saint-Brieuc. « J’ai eu l’humilité de constater que le statut d’indépendant ne me convenait pas. J’avais besoin d’avoir une structure autour de moi. À cette époque, j’ai rencontré Adéliance pour proposer mes services en temps partagé. J’avais déjà trouvé le concept emballant. Une fois chez Pierreval, j’ai réfléchi à recruter via le canal du temps partagé, mais sans réussir à concrétiser cette idée puisque le poste de directrice d'Adéliance s’est présenté. »

Depuis le 1er juin, Géraldine Chapelle s’attelle à aller à la rencontre des 120 adhérents et des 60 salariés en temps partagé qui font vivre la structure au quotidien. « Il y a un besoin de réassurance suite à la crise du coronavirus. Le temps partagé a démontré ses atouts en cette période troublée, notamment par l’adaptabilité des collaborateurs mis à disposition. Passer en télétravail n’est pas un souci pour quelqu’un qui est habitué à changer d’entreprise deux à trois fois par semaine. »

Faire monter en compétences

Depuis la fin du confinement, l’activité d’Adéliance est repartie sur les chapeaux de roues avec notamment une recherche de profils toujours plus qualifiés. « C’est l’axe de développement inscrit dans notre ADN depuis plusieurs années, ajoute Géraldine Chapelle. Les postes de responsable communication, RH ou qualité sont très demandés. Mais comme notre tissu économique reste composé de PME et de TPE, le temps partagé permet aux dirigeants qui formulent ces besoins de disposer d’une solution à forte valeur ajoutée et à coût maîtrisé. »

Pour continuer à faire monter en compétences ses 60 salariés en temps partagé – « et en CDI, un atout pour séduire » –, Géraldine Chapelle entend intensifier le travail en communauté par métiers. « Nous allons les réunir, une fois par mois, afin de favoriser le partage d’expertises et de bonnes pratiques entre eux. C’est une manière de fidéliser les profils qui désormais se tournent vers nous en estimant que le temps partagé correspond à leurs attentes. » Parmi les autres projets, Adéliance entend aussi renforcer sa présence à Lannion, où elle dispose de bureaux depuis plusieurs années.

Côtes-d'Armor # Ressources humaines