Une embellie. La création de l'AOC Côtes de Bordeaux, en 2008, n'a pas été immédiatement suivie des résultats escomptés. Il n'empêche, les indicateurs sont désormais au vert. « En dix ans, le poids de l'export a doublé dans la commercialisation de nos vins, il est passé de 11 % à 23 % », se réjouit Stéphane Héraud, président de l'Union des Côtes de Bordeaux. En termes de volumes dédiés aux marchés chinois, hongkongais, belge et américain pour l'essentiel, la progression est de +30 %, pour un chiffre d'affaires à la hausse de +78 %, en dix ans.
Des prix au plus haut
Côté prix, ces vins en cœur de gamme ont gagné en valeur : le prix moyen d'un Côtes de Bordeaux a gagné 1 euro en quatre ans, la part du segment des vins à plus de 5 euros a quant à lui été multiplié par 2,5 en dix ans. Pour Patricia Zabalza, directrice : « Les vignerons se déplacent beaucoup dans les salons. Ils cultivent la proximité, le contact direct avec les particuliers, cela explique en partie ce résultat. » La diminution de la part du vrac confirme l'attrait pour ces vins « de coeur de gamme », passant de 55 à 32 %.