Un mois avec Xavier Viton

Un mois avec Xavier Viton

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Directeur Théâtre de la Victoire Théâtre Trianon Café théâtre des Beaux-arts Parcours 45 ans Engagé comme sergent dans l'armée de Terre en 1990 Artiste chanteur lyrique en 1995 Ouverture du Café des Beaux-arts en 2006
— Photo : Le Journal des Entreprises

L
a grogne des intermittents du spectacle Il faut tout d'abord préciser qu'intermittent n'est ni un statut ni un métier : c'est un régime d'indemnités. Les métiers du spectacle embauchent peu de permanents car une production est, par nature, limitée dans le temps. Donc le législateur a mis en place des aides à caractère social. Le régime des intermittents est adapté aux impératifs du métier: longue période d'études pour travailler son instrument (musique) ou son corps (danse) ; nécessité de connaître son texte ou sa partition avant de jouer... Le travail ne se limite donc pas aux 507h qui donnent droit à indemnisation. Et si on regarde de près les chiffres, on constate qu'un intermittent ne coûte pas plus cher qu'un chômeur. En fait, si le sujet fait autant polémique, je pense que c'est parce qu'on a peur des gens qui prennent du plaisir dans leur travail. Et si en plus ceux-ci touchent une indemnité quand ils ne travaillent pas, ils deviennent maudits.




Nuit Debout

De plus en plus de monde considère que nous sommes dans une oligarchie où la finance et l'administration ont pris le pouvoir, et que personne n'ose s'attaquer à ces deux monstres. Il y a une prise de conscience de la jeunesse que leur avenir n'est plus entre leurs mains et que même les élus n'ont pas le pouvoir ou la volonté de changer les choses. Avec Nuit Debout, certains rêvent d'une démocratie plus vivante et plus juste, qui ne fonctionne pas en vase clos. Même si j'ai de la tendresse pour ce mouvement, je ne crois pas qu'il parviendra à quoi que ce soit sans représentant. Or, Nuit Debout refuse d'avoir un leader.




Les maltraitances animales à l'abattoir de Mauléon

Il suffirait d'organiser une fois pendant la scolarité une visite d'abattoir pour que la consommation de viande chute de 50 %. Nous vivons dans un monde où l'on fait souffrir l'animal toute sa vie avec l'élevage en batterie, jusqu'à sa mort. L'animal est désormais traité comme un matériau industriel. Notre alimentation repose sur un crime caché. Sinon, pourquoi expliquer qu'il soit aussi difficile de visiter un abattoir ? C'est à chacun d'agir en conscience. En ce qui me concerne, je suis devenu "flexitarien", c'est-à-dire que je n'achète plus de viande, mais j'en consomme lorsque l'on m'en propose.