Début 2018, VLM Robotics disposera d'un nouveau bâtiment au sein du parc d'activités Mios Entreprises. « Nous allons quitter nos locaux actuels, où nous sommes locataires, pour un bâtiment de 1.200 m² dont nous serons propriétaires, annonce le dirigeant. L'investissement, qui inclut l'acquisition de nouveaux équipements, représente 2,1 millions d'euros. Cette usine nous permettra d'assembler et de fabriquer plus de robots ». Pour financer ce projet, Philippe Verlet a procédé à une augmentation de ses fonds propres de 500.000€, sans ouverture du capital. Il a vendu le bâtiment où était installée précédemment l'entreprise et profité d'un prêt participatif de l'UIMM. Sept embauches sont prévues afin de doubler les effectifs.
Kuka ou Siemens comme fournisseurs
Pour proposer ses robots, la PME girondine fait appel à de nombreux prestataires. Kuka et Siemens demeurent ses principaux fournisseurs. Pour la construction additive robotisée (que le commun des mortels appelle « impression 3D »), VLM Robotics collabore essentiellement avec Rescoll. Le laboratoire spécialisé dans la recherche industrielle fournit la matière qui permet de fabriquer une pièce en métal, cellulose, carbone... Travailler dans un secteur où l'innovation est permanente oblige la société à former régulièrement ses salariés, voire à mettre en place ses propres formations.
Engagé dans trois FUI pour un total d'un million d'euros
En parallèle, VLM Robotics a été retenue dans trois appels à projets de R & D du FUI (Fonds unique interministériel), pour un total d'un million d'euros. La société travaille donc sur les sujets de la fabrication additive métallique, du collage structural et du contrôle non destructif. « Ces FUI ne porteront leurs fruits qu'en 2020 pour les ventes des produits issus de notre R & D », déclare Philippe Verlet. A moyen terme, nous devrons également nous lancer dans la cobotique, où un robot collabore avec l'homme. La technologie n'est pas encore assez maîtrisée, mais nous allons y venir ».
