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Pour l'entreprise familiale, Daniel Bareyre a choisi un repreneur qui préserve les emplois
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Pour l'entreprise familiale, Daniel Bareyre a choisi un repreneur qui préserve les emplois

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Avant de partir à la retraite, Daniel Bareyre avait un objectif : trouver un repreneur, capable de préserver les emplois et pérenniser le savoir-faire de son entreprise familiale, spécialisée dans le secteur de l’énergie et du chauffage.

— Photo : DR

Il a fallu plus de deux ans à Daniel Bareyre pour vendre sa société, spécialisée dans le secteur de l’énergie, du chauffage et du sanitaire. Fondée par son père en 1964, la PME de 18 salariés, basée dans la métropole de Bordeaux, se porte plutôt bien. Elle bénéficie d’une clientèle fidèle, et réalise entre 1,7 million et 2,6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une affaire familiale, un savoir-faire et une expertise qu’il souhaite à tout prix pérenniser.

À 60 ans, à l’approche de son départ à la retraite, il décide de céder son entreprise. Il entame alors des recherches, se rapproche d’un intermédiaire (le CRA), susceptible de diffuser l’information sur la vente, de présélectionner les candidats, et d’évaluer son entreprise. « J’ai eu six propositions. Quatre d’entre elles ont été écartées d’office. Il s’agissait d’investisseurs qui ne s’intéressaient qu’au chiffre d’affaires, et qui n’avaient pas forcément la volonté de préserver les emplois », se souvient le cédant.

Un repreneur trouvé deux ans avant la cession

Quelques semaines après, début 2017, il rencontre un Bordelais, salarié d'une société internationale, décidé à se lancer dans l'entrepreneuriat. « Le feeling est passé immédiatement. Il m’a mis en confiance », explique Daniel Bareyre. Il attend alors deux ans que son successeur quitte son poste et rassemble les fonds nécessaires au financement de la reprise pour passer le relais.

Pour que la transmission se passe en toute sérénité, un travail d’accompagnement de six mois a été mené auprès du repreneur entre janvier et juin 2019. Les salariés ont par ailleurs été informés de la vente de l’entreprise en septembre 2018, afin de les rassurer sur l’identité du nouveau chef d’entreprise. « J’ai aujourd’hui de très bons retours. Six mois après mon départ, il y a toujours une bonne ambiance de travail », se satisfait le cédant.

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