Au Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) de Paris-Le Bourget, la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie disposeront du plus grand pavillon régional, du 17 au 23 juin. Une présence sur 1 539 m2 à la hauteur des enjeux pour ces deux collectivités qui, avec 146 000 emplois et plus de 2 000 entreprises, veulent réaffirmer leur position de premier pôle européen du secteur.
Plus de 2 400 exposants, venus de tous les continents, avec de spectaculaires présentations en vol d’aéronefs civils et militaires sont attendus au Bourget. Tous les grands donneurs d’ordres (Airbus, ATR, Thales, Safran, Dassault…) et les équipementiers de rang 1 de la filière y ont réservé leur place.
Le plus grand pavillon régional
Pour cette 53e édition, les deux Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, aux côtés du pôle de compétitivité Aerospace Valley, ont fait une nouvelle fois le choix de se regrouper sous une bannière commune. Celle-ci, intitulée « Aerospace Valley Occitanie et Nouvelle-Aquitaine » regroupe 138 entreprises dont 68 pour la Nouvelle-Aquitaine. Parmi les girondines de l'étape, on trouve notamment Adeole, Cesa Drones, Delfox, Fonderies et Ateliers du Bélier, Meshroom VR, Olikrom, Serta Aérospace & Défense, Rescoll...
« Cet environnement permet aux entreprises d’être plus performantes sur le salon, avec un réel objectif de business en étant mieux visibles et avec plus de visites, notamment de délégations et donneurs d’ordre avec le soutien du pôle et des écosystèmes des deux Régions », résume Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. « Participer sous une bannière commune nous permet de gagner en visibilité, de faciliter notre participation et d’en réduire les coûts », souligne pour sa part Didier Mesnier, gérant de l'entreprise toulousaine Mecano ID (75 salariés, 9 M€ de CA), spécialiste des composants de structure pour le spatial.
Chasser en meute
« Il faut surtout développer l'esprit d'équipe et jouer collectif », précise Alain Fontaine. Le président de la société Pégase accompagne pour sa part la vingtaine d'entreprises et de laboratoires engagées dans le projet Saphyr. Celui-là, lancé voilà deux ans par le pôle de compétitivité ALPHA - Route des Lasers & des Hyperfréquences vise à déployer à grande échelle les technologies photoniques et hyperfréquences pour l'aéronautique. « Il faut bien avoir conscience que pour se battre à armes égales contre nos compétiteurs dans ce marché mondial, il faut chasser en meute, comme le font très bien les Allemands », martèle cet ancien dirigeant de chez Airbus.
Lors de cette édition du Bourget, Saphyr va présenter dix prototypes, ceux notamment des entreprises Cilas et Alphanov basées à l'Institut d’Optique d’Aquitaine à Talence, PolymerExpert à Pessac et VLM Robotics à Mios. « Montrer nos savoir-faire et nos compétences est une chose, mais il est essentiel de dynamiser notre filière, ce secteur d'avenir, pour pouvoir transformer ces technologies en commandes, en business, en emplois. C'est alors que l'on gagne ».
