Pascal Recorbet, président fondateur du groupe Nemea, souhaite voir l’activité de son entreprise doubler en trois ans. Actuellement, l’opérateur de résidences services dégage 38 millions d’euros de chiffre d’affaires, grâce à ses trois marques : Nemea Résidences Vacances, Nemea Appart’Etud et Nemea Appart’Hôtel. « Ma volonté est d’atteindre 46 millions d'euros de chiffre d’affaires dès cette année, puis 81 millions d'euros en 2020 », annonce Pascal Recorbet. « Nous allons donc passer de 70 résidences en gestion à 100 ». Le secteur des résidences étudiantes, créé en 2012, est promis à beau développement. 22 établissements sont déjà ouverts et sept ouvertures sont programmées pour la rentrée prochaine, à Montpellier (34), Villeneuve-d’Ascq (59), Aix-en-Provence (13), Créteil (94), Amiens (80), Nanterre (92) et Caen (14). Quatre projets sont envisagés pour 2018 à Strasbourg, Caen, Créteil et Rennes. D’ici 2020, le groupe Nemea ambitionne la gestion de 44 résidences étudiantes.
Projet à Euratlantique
Sept résidences affaires sont aujourd’hui exploitées par Nemea, et treize devraient l’être en 2020. Deux ouvertures sont prévues à Mérignac, à proximité de l’aéroport et de la clinique du sport. Un projet est également à l’étude dans le quartier Bordeaux Euratlantique, Quai de Paludate.Enfin, le groupe Nemea devrait compter 43 résidences de vacances à horizon 2020, contre 37 actuellement.
Auberges de jeunesse
Pascal Recorbet souhaite également se lancer dans deux autres secteurs : les résidences seniors et les auberges de jeunesse. « Les résidences seniors exigent un savoir-faire très particulier que nous devons acquérir. Je vais donc embaucher un spécialiste avant d’ouvrir un premier établissement, sans doute en Gironde ». Les projets d’auberge de jeunesse sont plus avancés, et pourraient voir le jour dans les prochains mois. Des lieux ont été identifiés à Paris, Bruxelles et Barcelone.
Nouveau siège social
La croissance de l’activité oblige le dirigeant à envisager un déménagement du siège social de Mérignac. L’entreprise devrait rester à Mérignac, mais dans un bâtiment plus grand : les négociations avec Nexity devraient aboutir d’ici peu. « 50 personnes travaillent au siège, elles seront entre 80 et 100 en 2020 », déclare Pascal Recorbet. Les effectifs du groupe devraient également doubler dans les 3 prochaines années.