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Le groupe Bricodeal change de nom pour Qérys
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Le groupe Bricodeal change de nom pour Qérys

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Spécialistes de la vente à distance d’articles de quincaillerie et de bricolage, le groupe familial girondin Bricodeal et les sept entreprises qui le composent se retrouvent sous une nouvelle bannière : Qérys. L'occasion pour ce groupe en croissance de se structurer et harmoniser ses process.

Pour Jérôme Teisseire, président du groupe girondin Qérys, et Marc Hippomene, directeur général, changer de nom permet de mieux structurer le groupe et développer les synergies entre les enseignes qui le composent — Photo : Qérys

Ne l’appelez plus jamais Bricodeal ! Le groupe girondin créé en 1828 a officialisé son changement de nom. Il s’appellera désormais Qérys, l’une des propositions formulées par une agence spécialisée, avalisée ensuite par les collaborateurs de l’entreprise. « Ce changement de nom est le symbole d’une nouvelle ère pour notre groupe. Pour accélérer notre croissance, asseoir les investissements récents, il est devenu nécessaire de donner de la cohérence à notre schéma d’entreprise et d’harmoniser nos process », explique Jérôme Teisseire, à la tête du groupe familial, dont il détient 100 % des parts avec son père.

Poursuivre les rachats

Car cela fait déjà longtemps que Bricodeal n’est plus que l’une des sept entités qui forment le groupe. Sider (80 % de l’activité du groupe), Domotelec, Hydro Sud Direct, Midi Piles Services (acquis en 2018), ainsi que les pure-players monmagasingeneral.com et Cazabox.com, composent un ensemble fort de 830 collaborateurs, pour 215 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 et 230 millions espérés en 2019. Des enseignes spécialisées sur les marchés de la quincaillerie, du bricolage, de l’outillage, de la plomberie et de l’équipement domestique, à destination de la distribution professionnelle et grand public, avec pour « métier commun la vente à distance d’articles et de produits liés à l’aménagement de l’habitat et à l’évolution du confort », résume Jérôme Teisseire.

« Ce qui fait vraiment notre force, c’est notre indépendance. »

Après avoir progressé de 15 % sur les cinq dernières années, le groupe veut continuer de grandir et mise notamment sur des rachats, dont l’un serait imminent. « Les canaux de distribution ont évolué, nous sommes parvenus à rester dans la course grâce à notre stratégie d’investissement mixte qui repose sur de la croissance externe et de la croissance organique », reprend Jérôme Teisseire. Pour entretenir la croissance organique, Qérys mise notamment sur une présence et une pertinence accrues sur le web.

Miser sur les données

« Ce qui fait vraiment notre force, c’est notre indépendance. C’est ce qui nous permet d’investir dans l’entreprise. La logistique, les murs nous appartiennent, nous avons donc une grande liberté pour accompagner la transformation. C’est la raison pour laquelle nous allons créer une "échoppe numérique" d’ici la fin de l’année », annonce Jérôme Teisseire.

Dans ce laboratoire, 25 personnes vont tenter de mieux cerner les possibilités offertes par le e-commerce et d’utiliser à plein le potentiel des données, notamment pour gagner des parts de marché. « Nous aurons donc besoin de nouveaux talents », prévient Marc Hippomene, directeur général de Qérys. « Nous comptons embaucher des gens venus de Paris, mais aussi du Sud-Ouest, puisque nous savons que Bordeaux propose d’excellentes formations au traitement de la data. Mais ces profils sont rares, convoités et chers ! » De sa capacité à les attirer dépendra, aussi, une partie de l’avenir de Qérys.

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