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Environ 70 postes menacés chez Construction Navale de Bordeaux
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Environ 70 postes menacés chez Construction Navale de Bordeaux

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Le plan social annoncé par le groupe nautique Beneteau ne devrait pas épargner sa filiale bordelaise, Construction Navale de Bordeaux, où 70 postes pourraient être supprimés.

Sur le plan mondial, le groupe Beneteau va supprimer de 700 à 1 390 postes — Photo : Doux

Combien de postes seront-ils supprimés chez Construction Navale de Bordeaux (305,4 M€ de chiffre d'affaires en 2018-2019) ? C’est la question que se posent tous les salariés de cette filiale du groupe Beneteau, le géant français de la plaisance qui vient d’engager un plan de sauvegarde de l’emploi. Une certitude : sur le plan mondial, le constructeur nautique basé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée, va supprimer de 700 à 1 390 postes.

À Bordeaux, de source syndicale, environ 70 emplois seraient concernés, en majorité administratifs, soit 9 % des 800 salariés que compte la filiale girondine. La crise du Covid-19 est principalement pointée du doigt pour expliquer la mauvaise passe que traverse l’entreprise, dont l’entité bordelaise est spécialisée dans la construction de catamarans.

Baisses de volumes comparables à la crise de 2008

« Les segments de la voile et du moteur inboard (installé à l'intérieur du bateau, NDLR) pourraient connaître des baisses de volumes comparables à celles de la crise de 2008/2009, qui ne seraient pas compensées par une croissance des marchés liés à la navigation de proximité. Dans ce contexte, le groupe doit réduire sensiblement ses capacités de production dans les mois à venir, parallèlement à une simplification de son organisation et une diminution de l’ensemble de ses coûts fixes », justifie la direction de Beneteau.

C’est le premier plan social que connaît, en presque trente ans, Construction Navale de Bordeaux. Le plus gros employeur industriel de Bordeaux, basé quai de Brazza, est passé dans le giron du groupe Beneteau en 1992. La direction doit maintenant mener des négociations avec les syndicats pour déterminer quels postes seront supprimés, et espère terminer les discussions d’ici à la fin de l’année.

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