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Domofrance, cinq ans pour se diversifier
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Domofrance, cinq ans pour se diversifier

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Le bailleur social Domofrance a présenté sa stratégie d'entreprise pour les cinq ans à venir. Ses programmes vont investir d'autres segments, et des villes moyennes, hors métropole.

Une résidence de Domofrance à Pessac, 400 logements étudiants livrés en 2019. — Photo : Flint Architecte

Le logement familial, en coeur de métropole bordelaise, constituait depuis soixante ans, l'essentiel de la production et de la gestion du bailleur social aux 60 000 locataires. La stratégie 2019-2023 de Domofrance ( 491 salariés, 196 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2018) entend investir d'autres champs. "Ce n'est pas une vision verticale d'un projet d'actionnaire ( groupe Action logement, ndlr), une vision parisienne ou technocratique, mais le projet de démontrer notre capacité à porter de nouvelles valeurs sur le territoire en termes social, environnemental et économique", précise Philippe Rondot, président de Domofrance.

Digitaliser pour réduire le coûts

Parmi les objectifs affichés : produire 2000 logements par an, en attribuer 3000, dont 35 % aux salariés d'entreprises cotisant au 1% logement (contre 29 % aujourd'hui), en vendre 300, « être acteur d'une ville plus végétale et éradiquer les étiquette E-F-G de notre alphabet en matière de consommations énergétiques, produire des logement bas carbone, traiter les îlots de chaleur tel que nous venons de la faire à Terres neuves à Bègles », indique Francis Stephan, directeur général. La digitalisation entre de plain-pied dans les intentions, la gestion de la data devant contribuer à la diminution des coûts de gestion.

Trois milliards d'investissements sur dix ans

« Notre approche territoriale évolue : nous n'étions plus présents sur les chefs-lieux de canton, et concentrés sur une approche très métropolitaine où nous proposons 700 à 800 logements par an. Désormais nous nous positionnons avec force sur les demandes de niche en villes moyennes, comme à Bazas, ou au Pays Basque en créant deux zones d'aménagement », poursuit le directeur général.
En termes d'investissements, Domofrance table sur 300 millions d'euros par an. « Je ne connais pas beaucoup d'entreprises sur notre périmètre pouvant se targuer d'être générateur de trois milliards d'euros d'investissements sur dix ans », note Philippe Rondot, président de Domofrance.

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