« Nous n’avons pas attendu l’index de l’égalité femmes-hommes pour mettre en place des actions proactives pour l’emploi des femmes et en faveur de la mixité en général. Cela fait partie de notre ADN, en tant qu’entreprise de haute technologie : notre richesse vient aussi de la mixité.
En septembre 2018, la note d’ArianeGroup a atteint 89/100. Ce résultat est aussi la traduction d’un accord relatif à la mixité et à l’égalité professionnelle, signé auprès des partenaires sociaux, en novembre 2017. Loin de constituer une contrainte supplémentaire, l’obligation de publier cet index est, au contraire, un outil de mesure de l’efficacité de nos politiques, de nos progrès, un marqueur d’avancement, pour ne pas dégrader notre ratio.
Le recrutement de femmes ingénieures reste compliqué
Actuellement, les effectifs du groupe sont constitués à 22 % de femmes, un taux qui s’élève à 24 % chez les cadres. Notre objectif est d’atteindre les 30 % de femmes pour les contrats en CDI signés chaque année. Idem pour ce qui est de l’accès aux stages et à l’alternance. C’est, en outre, un critère respecté par notre prestataire qui nous accompagne dans les recrutements, lorsqu’il nous propose la shortlist de chaque poste. Nous appliquons la même attention en interne, dans le cadre de la mobilité et de la promotion.
Sur le site de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), la direction a été confiée à Marie Gaudré et, au niveau du groupe, la direction de la stratégie à Morena Bernardini. Ces nominations rendent davantage compte de notre philosophie, qui vise à bénéficier de la diversité, plus que d’un calcul d’index ou d’une déclaration d’intention.
Pour nous, le recrutement des femmes reste compliqué, les écoles d’ingénieurs ne nous proposant pas pléthore de profils féminins. Mais en Nouvelle-Aquitaine, nous sommes aidés par l’importance des activités en chimie des matériaux, qui sont davantage féminines. »