Les salariés de Kidiliz (380 M€ de CA en 2019) se sont rassemblés, vendredi 16 novembre, devant le siège administratif de Saint-Chamond (Loire) pour faire part de leur inquiétude quant à l’avenir de leurs emplois. Placé en redressement judiciaire depuis le 10 novembre, le groupe de mode enfantine, repris en 2018 par le géant chinois Semir, a certes fait l’objet d’offres de reprise. Mais comme le souligne l’intersyndicale, "la combinaison des offres ne permet de sauvegarder, potentiellement, que 355 emplois. Environ 900 salariés vont être licenciés, soit les trois quarts de l’effectif". Parmi les repreneurs potentiels, deux sortent du lot : le groupe nordiste ID-Kids, qui reprendrait toutes les marques (sans toutes les exploiter), 228 salariés et une soixantaine de boutiques, et le vendéen CWF qui reprendrait, lui, les licences Kenzo et Paul Smith pour 87 salariés et le maintien d’un site à Lyon. En complément, le groupe de linge de maison Zucchi Group se serait positionné pour la reprise d’une douzaine de boutiques, 26 salariés et une partie de l’activité en Italie. Verdict du tribunal de commerce le 23 novembre.
