Depuis quelques semaines, vous commercialisez un nouvel espace logistique, "Le Centre logistique Saint-Etienne", implanté sur un terrain de 12 hectares de la ZAC des Plaines. De quoi s'agit-il exactement ?
Nous avons passé un partenariat avec la communauté d'agglomération Loire Forez et nous avons signé une promesse de vente avec l'aménageur, la SEDL (société d'équipement et de développement de la Loire), pour ce terrain sur lequel nous allons construire une plateforme logistique de 61 000 m², située à quelques kilomètres d'un autre terrain sur lequel nous sommes en train de développer une plateforme de la même taille pour Cdiscount. Nous avons déposé le permis de construire et nous avons lancé la commercialisation en parallèle.
Cette plateforme est-elle déjà dédiée à l'un de vos clients en portefeuille ? Le nom d'Amazon revient avec insistance ces dernières semaines !
Nous avons effectivement un certain nombre de partenariat avec des clients un peu de partout en France et en Europe. Mais sur ce bâtiment là, la commercialisation est totalement ouverte et pour l'heure, rien n'est acté. La force du bâtiment que nous allons construire, c'est qu'il reprend tous les standards qui peuvent intéresser les enseignes de retail, logistique, grande distribution et e-commerce. Et nous nous sommes positionnés sur ce terrain car nous croyons beaucoup au développement logistique de la région stéphanoise. Une région qui présente de nombreux atouts : un positionnement géographique intéressant, des accès autoroutiers de qualité et le tout à une distance modeste de la région lyonnaise, extrêmement dynamique en termes de logistique mais confrontée à une pénurie de foncier. L'implantation de Cdiscount sur notre autre opération vient valider cette stratégie.
Goodman est associé à un autre projet logistique d'envergure sur la zone de Lyon Saint-Exupéry où le nom d'Amazon a également filtré. Ce projet fait actuellement l'objet de recours. La plateforme de la ZAC des Plaines pourrait-elle servir de zone de repli pour le géant américain du e-commerce ?
Je ne ferais pas de commentaires sur le projet de Lyon Saint-Exupéry mais je répète simplement que cette opération de Saint-Etienne est totalement indépendante de tous les autres prospects que nous avons. Cette plateforme n'est absolument pas réservée.
Pas de client attribué mais on imagine que Loire Forez a dû vous passer quelques consignes sur le type d'activité qu'elle souhaiterait accueillir sur son territoire ?
Absolument pas. Loire Forez nous fait entière confiance pour trouver le partenaire le plus prestigieux et le plus intéressant en termes d'emplois. Vu les dimensions de la plateforme logistique, nous visons un projet qui pourrait accueillir entre 250 et 350 emplois. La commercialisation sera d'autant plus facile que toutes les autorisations administratives seront obtenues…. On espère pour la rentrée ! Si toit se passe bien, nous devrions donc aboutir à la commercialisation au plus tard début 2020. Derrière, il faut compter 10 mois de construction. Si tout se passe bien, avant fin 2020, ce sont donc 250 à 350 emplois qui verront le jour sur la région stéphanoise.
